mardi 26 août 2014

Peinture


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
J’habite ce regard,
Le singulier repère 

De tes yeux. J’habite
Là, en charge comme
Sur prise, branché sur
Ton âme. Mon ossature
Glacée s’y réchauffe,
Mon esprit, son alcool,
S’y perdent, et j’entends
Glisser dans l’air
Sylphes et couleurs 

Elues. Tout cela
M’entraîne à ce
Caractère si perçant.
Sa pesanteur nouvelle, 

Attachée à ces riens
Aux éléments d’un
Tout.  

Liée aux raisons
De ta présence, de
Cette inspiration qui
Ne dit jamais son nom. 

Son discernement que je
Dessine toujours sur
Tes scènes, en horizon,
Figures et places.

 

 

 

 

 

jeudi 21 août 2014

Orbis


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


Au sommeil ajouré,
ouvragé percé, 

laissant lumière
passer, se poser
sur l’arrondi.  

Dissimulant le
coup orbe. Celui
qui n’entame pas la
chair, mais laisse
une grande meurtrissure. 

Comme une orbe-voie,
ton arcade simulée dans
un mur.

 

mardi 19 août 2014

Présence















Et sur ton ordre
Auquel je consens
Ta présence brûlante
Aux saveurs d'un fruit
J'ouvre la porte
Et m'isole entre.

Tout rempli de toi

lundi 18 août 2014


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
A ta beauté juste
Un peu de Chanel.
Comme si le filtre
D'un cinéma se posait
Sur toi. A tes côtés
Cette ivresse toujours
Recommencée, à doucement
Jeter mes mains sur
Ton corps- palais.

 

samedi 16 août 2014

D'une Espèce















D'une espèce indicible
et nos sangs mêlés.
Le plus terre-à-terre de
l'existence devient la
figure irradiée de lumière.
Ce vin le meilleur bu
jusqu'à l'ivresse et nos
tressaillements.

samedi 9 août 2014

Malgré tout


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
C’est dans cet ordre,
peut-être ancien
peut-être pas, que les
chemins se prennent,
que les tourments se
dressent, que les mains
se lient, pleines parfois
de la douleur ramassée. 

« Mots de cendres et
de vent », évaporés
disséminés, de vrais
vertiges que l’on peut
lire sur les visages. 

Fatigués de ce vide,
supplices sans réponse.