jeudi 28 juin 2012

Figure

Et ton empreinte
indélébile, qui me
poursuit, comme
sa jeunesse. Toujours
ignorée dans son
éphémère. Un bruit
insolite, de la tôle
froissée, rien de plus.

Un bruit de fond,
qui revient parfois...
Etre la cause de son
triomphe...A tout
prix rester en l’
état, parmi les files,

les rituels  qui surgissent
des impasses, prenant
la lumière acquise.

Au climat soudain
plus doux, elle
s’étire, sous les
dehors frêles d’
anciennes rues.

Ton empreinte
indélébile, qui me
sauve. Au moins
l’espace de revoir
ce passage...

mercredi 27 juin 2012

Badly Situated


Ce paysage, le même
en étrange et moderne,
glisse sur un idéal. De tous
côtés la différence saute
aux yeux. Les preuves que
le temps s’emporte, et
nous empale...En partant,
après ces « visites de
fantômes », je repense
aux éclats de voix,
aux plaies, aux verres
vides...A tant d’autres
guerres et poussières.

Par miracle, pour se
rassurer, on en parle
ainsi, il semble que l’on
ne soit pas totalement
désintégré. Un peu
sans doute. Assez pour
n’être qu’une ombre,
sur un sol ensoleillé.
 
De temps à autre,
un peu saoul, à la
lisière de la foule
et des centres en
feu. C’est l’heure
des sinistres, d’un
seul coup précipité
jusqu’aux derniers
corps.

vendredi 22 juin 2012

Unsettled Weather

Au combat ! D’autres
récits, dans un état
d’irréversible...Tandis
que s’écoule le flux
de passants, d’histoires,
de périls...Lui n’a pas
besoin d’injections,
de choses en noir.
Qu’elles triomphent
amères et se balancent
dangereusement.
Au rythme sensible
des rails et du ciel
lunatique. Dans lequel
s’évanouit une encre
fine. Nuit après nuit,
abîmé par une sorte
de mise en scène.
Numérisée, genre d’
accident permanent...
De cette charge, vrai
bordel à l’intérieur.
Pourtant rien ne
transparaît. Rien.
Aux alentours, des
immeubles communs,
« la mort n’est pas
dans le chemin
qu’elle trace »...

mardi 19 juin 2012

At First


Une Ville Sans Nom 2044
Mise en ligne par YK.2

De guerre lasse,
des heures comme
ça défilent. Les
nuages étranges,
couvrant paroles
lumineuses et
dérobées, s’
épuisent enfin
d’une belle mort.

De saison enchaînée
à la précédente,
tirant son aiguille.

Le soulagement qu’elle
procure, tout en
retenue, son côté
lascif, avant les
pointes dans la
chair, et le regard
perdu dans sa route.

Brume épaisse de
chaleur matinale...
« Tu peux encore
recevoir », repartir
de plus belle...

vendredi 15 juin 2012

By The Arm


Il y a ces traitements
qui rongent les dents,
que l’on oublie en
fumant, le regard sur
le dehors. Il y a d’autres
aspects comme des
morsures. Ou des
attentes chargées,

remplies de Shooting
Holes. Et d’autres lieux
immortalisés, des
galeries pour passer
par-dessus...A cause
d’un pavé glissant,
de regrets inutiles.

Faisant une onde
sur les arbres.  Il y a
tellement d’actes
jamais convertis,
de ces prises d’un
jour...Elles forment
une ville, son aspect
rassurant, dans lequel
on se jette. Pris d’une
soif inaltérable...Il y
a tes mains que je
sens parfois. Pour me
retenir.


mardi 12 juin 2012

Imperceptible


Inachevé, laissé
pour mort, alors
qu’approche à
grands pas son
ombre. Inachevée
laissée pour morte,
dans un espace
quelconque. Alors
qu’approche la
relève, sans cher-
cher plus loin...De
nouvelles secousses,
Sur le trottoir, tristes
parallèles conjurées
par un verre. En consé-
quence de ces choses
que l’on aimerait plus
loin...Inachevées, pour
une fois, en dehors de
ces bordées étroites.
Comme il faut sans
cesse rapprocher les
doses, à l’âge de ces
bruits, devenus
discrets. Quand l’
atmosphère devient in-
saisissable...

vendredi 8 juin 2012

Altarpiece


Une Ville Sans Nom 2031
Mise en ligne par YK.2

Si tu me manques ?
De maladresses en
musiques saturées,
devant les restes d’
une ancienne voie.
Bien sûr.

Son air à boire, encore
et toujours plus...
Remplacé par ces
mines à ciel. Le long
de ce quai, la tête
remplie du large, de sa
descente en fer.

Bizarrement aucun
choc de lumière,
sinon des éclats
dans le sang, qui
remontent et
soûlent. Et relèvent
comme de l’héro,
avant d’inspirer.

Près d’un autel
en général...Without
further loss of time.
Sans autre perte,
ni symbole mortel.

mardi 5 juin 2012

Strike The Primer


A contretemps, la
chance de saisir...
A contresens la mal-
chance de s’encastrer.
D'énoncer dans l’
obscure le fracas,
les secondes, à tes
côtés...Apercevoir tes
yeux se fermer,
ta main me lâcher,
alors que l’on pouvait
être ailleurs...De si
nombreuses fois.
Des bords vendus,
dernières aventures
et plus tard...Plus tard
la permission de sur-
vivre dans ces rues.
Ce refrain terrible,
posé sur toutes les
lèvres croisées.
Comme des ruines
à contretemps, hostiles
étrangères...Corrompues
partout.