vendredi 30 mars 2012

Ultra Vires


Encore plus vite
c’est possible, dans
l’usage, sa jouissance
provoquée, lumière
fragile se couchant
sur les parcs, léchant
les terrasses, les
belvédères. Quelque
chose de plaisant,
une seconde de
chaleur qui recouvre
les épaules. Emporte
les bruits de commande,
ce fond synthétique.
En rafales démâtées,
venues du port
et des docks. D’y
réfléchir
on a juste
de quoi tenir. Les
fissures, les plus
minuscules, que l’on
discerne dans les
murs, se déportent
et semblent agonir
l’entourage, et les
surfaces lisses.
Où l’on s’égare...
« Tandis que vous
habitez au milieu
de nous
».

mardi 27 mars 2012

Reflected Light


Une Ville Sans Nom 1975
Mise en ligne par YK.2

Incantations, absence
de cohésion...Dans ce
monde imaginé, tout se
percute mais ne vaut rien,
comme rayé de la carte.

A terre, ou la décence
en faillite. Venant de
tomber, totalement
assouvi. L’injure aux
coins des lèvres,

fasciné par l’angoisse.
Mais ce glacial
contact, celui du
plancher aux aurores,

alors qu’à l’extérieur
une multitude de globes
lumineux forcent le
vide, et les ombres
en désordre. Des
souvenirs qui s’entre-
choquent, et repèrent
au-delà du pont
bleu, ses protections
anti, ses vieilles
pulsions que la ville
parvient tant bien
que mal à tenir,

to put new life into,
perhaps.

jeudi 22 mars 2012

Before I Forget


Par exemple
imprégné de l’
incertitude...Se
réduire à des mots,
à la conscience endo-
lorie, sans réelle luci-
dité. Overcrowded...
Des périphéries jusqu’aux
cœurs, aux rives empierrées.
Sans l’astreinte, son ordon-
nance, la cargaison
obligée pour tenir, dans
cet espace surpeuplé.
Traversé de part en part,
il buvait d’abord un
Deep valley, ensuite
un Nuage bleu. Moi,
un Blue devil. Enfin
des choses avec du
Gin. Comme un
attachement pas
très tendre, son esprit
de libre conquête...
Sans le souci de
ceux qui regardent.
De ceux qui vont
devoir survivre.

lundi 19 mars 2012

Lose Trace


En images ça
donne le pire :
wailing siren,
hurlante
déchirante. En vrai
c’est au-dessus de
ses forces. Ca
dépasse le tragique.
En images ça
donne les bases
d’une chute,
dans l’enfilade de
ces cours. Des jeux
immunitaires, à l’
approche dissidente,
une révolte contre
soi, fragile à force
de recommencer.
De projeter ce
physique brûlé.
Trop vite dans
les tours, dans les
courbes et le silence.
Autour de soi, les
choses, comme des
erreurs, s’effacent,
délivrées pour un
temps. Ce prétendu
répit, avant le
brusque retour de
flamme. Dans l’
enfilade de ces cours,
loin des mêlées.

vendredi 16 mars 2012

A Keepsake


Une Ville Sans Nom 1944
Mise en ligne par YK.2

Il y a l’effroi
et puis le calme,
invisible sous la
toile, il y a l’heure
d’un adieu, proche
sans le savoir, d’un
détachement, que
l’on échange contre
un principe actif.
Fais-voir...C’est à
cause de la fumée,
versée sur les toits.
D’instinct on l’
écarte, pour aller
au-devant, de quoi...
A kernel of truth.
Il y a de ça, comme
on remonte les
étages. Vers ce puits
de lumière. C’est à
cause d’un site
inachevé, support
cloué au sol. Sans
penser à rien, ce
qui est rare, voire
impossible. Sauf
en détaillant la
ville, comme une
chair offerte. Avant
d’en revenir aux
troubles.

mardi 13 mars 2012

Mistakenly


Ca esquinte, à l’
instar d’une course
à l’équilibre...Sonnant
les mois les jours, que
l’on appelle à voix
basse. Au-delà des
prétextes, des in-
tentions, au pied d’
un autel, ou d’une
porte qui chiale à
la moindre averse.
Comme visuel, c’est
l’incarnation d’une
solitude, ce « fugitif
qui ne reste pas banni
de sa présence
»... Trop
loin du monde, je veux
dire de la foule, du
sens à donner. Déroulant
bien sagement, alors que
ça ressemble à du
Oneida, que ça abîme,
et blesse de la voir
se battre, et que rien.
Alors comme on ignore
les limites précises
de ce territoire, ses
artères communicantes,
on ignore sa dette. Et
sa confusion touchante.

jeudi 8 mars 2012

Transcend


Une Ville Sans Nom 1941
Mise en ligne par YK.2

Mon amour je dois
l’avouer, mon temps
s’effrite, il en devient
précieux, infatigable
enfin. Et s’étire élégant,
pour qu’au mieux il
s’endorme en beauté.
Mon amour je dois
l’avouer, mon temps
s’effrite, il en devient
un instant, à d’autres
inaudible. Et s’incline
pour comprendre, mieux
que l’ivresse, la vie
plongeante. Quelques
écarts dans le vide,
I say it with regret.

lundi 5 mars 2012

In Parallel



En cause le fait
d’avoir, si peu à
offrir. Si peu à
rendre intact, dans
l’état d’origine, celui
des vues trop
familières sur les
réseaux, qui s’entre-
mêlent avec du fer
et du bitume. De l’
autre bord, après le pont
bleu. Devenant un éclair
à l’aube, frénétique avant
de s’apaiser. Ou dissipé
par un coup, membres
engourdis par l’effort.
Mon mutisme, purement
charnel, simulacre de
guérison, comme on dit
pour (se) rassurer. Ce
mot, sa discrétion, jeté
sur les surfaces
héroïnes. Comme
une heure sans objet,
à tuer. « En sacrifice
de culpabilité
», ce
mélange explosif à
boire d’une traite.
Profane, à l’instar
de tous ces cafés, ou
de ces larges trottoirs,
qui se soulèvent
avec la pluie.

vendredi 2 mars 2012

Inner-City Crime (1)


Une Ville Sans Nom 1929
Mise en ligne par YK.2

Exhumé au fil des
heures, cet état
enfin normal. Dans
l’entourage sommaire-
ment décrit, comme une
église des origines, froide,
encombrée de silences...