mardi 31 mars 2009

Hand Grenade


Une Ville Sans Nom 442
Mise en ligne par YK.2

Un jour bien étrange...
Affligé - bien enfoncé
Dans le crâne - je pense
Qu'il a bu - qu'il s'est
Taillé ce costard tout
Exprès - pitié par pitié...
Ah ! Ah ! Dans tes rêves
Les plus fous...Quel jour
Mes trésors mes bijoux...
L'horizon déchu dans le
Caniveau - dégrisement ?
Accident ? No reply
No reply...Comme aux
Temps mécaniques...Les
Temps si modernes - plein
D'étoiles de dommages
D'ignorances - bien enfoncés
Dans le crâne - oh shit...
Le portrait de son ombre -
Plié en deux mais où ?

lundi 30 mars 2009

No-Show

Scène pourrie où se

Mêlent chronique de

La fin et cette histoire

De meurtre initial - on

Dirait bien la dernière

Embrouille - pour de

Foutus fringues ont

Perdu la raison le sens

Commun - tu ne tueras

Pas - tu ne voleras pas ton

Prochain et ma tante est

Mon oncle - ce que je sais

Moi du peuple soi-disant

Inventé...La porte ouverte

Sur des vertiges - tentative

D’assassinat et quoi d’autre ?

Je la revois refuser du

Gardénal parce que “c’est pour

Les dingues et les poivrots”

Après ça elle a perdu

Tous ses cheveux a pris

Une bonne trentaine de kilos

Scène pourrie j’vous dis...

Malheureux celui qui devine -

Dehors c’est aux cent coups

Le retour endurci de la nuit...

Ces maisons abandonnées

Tremblantes et terrorisées -

Des chantiers en mode vital...

Pas la peine d’en rajouter

Dans ce genre d’erreur :

Vieille salope tout droit

Sortie de l’éternel et de l’

Errance...D’horribles fripes

Donc...Tous les coups sont

Permis - des années plus

Tard...C’est ça le problème

Le noeud du truc...Maintenant

Que ce bel effluve s’est paumé

Dans les rues sinueuses - que

L’industrie fait de la musique

Dans ces lieux - quelque part...

Une terre un espace un prétexte...

Je la revois refuser du Gardénal

Pour “les dingues et les poivrots”

Bienvenue ici-bas...

vendredi 27 mars 2009

For A Fleeting Moment

N’y pensons plus...

Des effets secondaires

Troubles éphémères

I don’t care I don’t care

N’y pensons plus...

C’est la blancheur qui

Se dérobe les risques

Oscillant c’est le calme

Avant la - et maintenant

C’est moi qui provoque

N’en jetons plus...

De la décence des bonnes

Moeurs...Un peu tard

C’est probable - les temps

Sont au clash - demande au

Comptoir et chavire à

Minuit - de l’harmonie au

Foutoir...Le silence des

Organes...Dans mon souvenir

J’arpentais déjà la cohue

N’en jetons plus...Sur le

Trottoir on voyait la fougue -

A moi qui bientôt chuterais

Par la foudre...C’était prévu...

Comme ces programmes qui

Fleurissent un peu partout -

L’essentiel se pardonne...

Et poursuit son oeuvre

Mais rien n’apprend le

Fragile - ce passager maudit

Qui s’invite au détour et

Négocie le terme - pour

Tous les transports tous

Les morts et les vivants...

Le silence au coeur des

Villes est aussi fuyant

Qu’artificiel...J’aurais

Voulu...Le transitoire le

Volage le provisoire le

Mouvant le périssable...

I don’t care I don’t care

N’y pensons plus - pour

D’interminables conflits...Ce

Qui n’est plus stable depuis

Longtemps - qui sillonne

Les quartiers bruyamment

Et qui s’efface du décor

jeudi 26 mars 2009

Breaking Up


Une Ville Sans Nom 491
Mise en ligne par YK.2

D'un fil conducteur...
Chaque jour le ciel
Devient l'esclave - ce
Fumier qui tue - y dit
Sur un ton cynique :
Vous reprendrez bien
De ce paradis sur terre...
Un paradis...La bonne blague
A mourir vraiment - à se
Tordre de douleur...L'
Ultime degré avant la
Totale Bérézina...Battre en
Retraite...Rien qu'une mise
A l'écart avec son plein de
Sourires à la con - il insiste
Jésus réincarné ni plus ni
Moins...Bin voyons - pourquoi
Pas Satan en chair et en os ?
La création d'accord...
Cette chose gravée dans le
Marbre...Une zone bitumée
Des traces de pneus quelques
Débris...Vision d'un nouveau
Monde...Ce goût de plâtre...
Les fenêtres ont disparu
Vise un peu les gueules...
Echanges bizarres...Têtes
A l'affût...Coffres ouverts
Faut éviter les regards faut
Les éviter vraiment...Filer
Droit devant...Tout est normal
Rien ne part en...Connaissent
La vie à l'ombre - salement
Brutaux et dingues - prestement
Passer son chemin - ne rien
Reprendre...

mercredi 25 mars 2009

Harsh Words

Me retrouve seul...

C’est ainsi que les

Chiens se haïssent

Ou se reniflent - d’une

Parole ébréchée - déboire...

Mémoire...Retrouve puis

Abandonne de sang-froid -

Toute cette pensée magique

De la merde en barre...

Et je pèse mes mots

Tu vois jamais rien

On m’a dit ça souvent

Tu vois jamais rien...

Bon Dieu y a du vrai

Là-dedans - j’étais aveugle

Ou faisais comme si -

Quelque part c’est excitant

Ce travers - à l’abri concentré

Et tout - mais en fait c’est

Un cran de sécurité - un

Puissant analgésique - cette

Façon de refroidir l’entourage

Veste militaire chemise de

Marque...Genre de croisade

Intérieure - trouver la brèche

Trouver la sienne...Le corps

Facile à dévisser...Impeccables

Détournements...Les éviter...

Incapable d’y croire - tu vois

Jamais rien - dans la chaleur

Sans doute - jamais conforme

A ce désir...De peur de trouver

Alors que non...D’emblée c’est

Impossible - merde alors...

Si le vent s’éternise qu’il

Cavale encore bien après sa

Saison - s’enroulant autour

Des immeubles et s’enfonçant

Loin dans la gorge - sans doute

Est-ce le signe d’une absence -

D’un corps...Une meute s’est

Engouffrée de ce côté...L’air

Pas commode en vociférant des

Trucs - l’espace saturé de

Grossièretés - une belle averse...

Me retrouve seul - c’est ainsi

Que les...

mardi 24 mars 2009

Hard To Say


Des symptômes en train

De se vautrer - c’était donc

Ca...Le mal est patient

Langoureux comme un

Soleil triste...Et cette

Lumière qui déchire les

Yeux...Fabrique un désert

Et des taches au bord de

Ma route - pareil conflit...

Deux heures et des poussières

De la cendre...Peut se lire

Dans les glaces à l’envers -

Symboles commerciaux

Messages habituels et des

Nouveaux - s’écoule sans

Danger - en apparence...

Un bon vieux sentiment

Néfaste qui attend sagement

Puis de plus en plus nerveux -

Si violent à l’écoute d’un

Rien - le moindre son

Coupable - sans l’ombre

D’un...Vas-y ça ne coûte

Pas grand-chose...Pas le

Prix d’un de ces mauvais

Plats à bouffer debout...

Il a fallu que l’instinct

S’en mêle - meurtrier va

Savoir...purifier par le

Feu...Ouais les flammes

Tout à fait...Faire le mal

La seule façon un peu

Compréhensible de se

Racheter une conduite -

Cette haleine parfumée

Qui flotte partout en

Ville - suppose qu’ils

Aiment le danger - m’en

Régale d’avance et puis

Comme tout le monde

Me fiche des conséquences...

Sauf que c’est du flan - c’est

De la posture et rien d’autre -

Aimer sans être...Glorieuse

Ville de cristal de granit

Secouée par des explosions -

Des gars qui courent dans la

Nuit se dispersant comme des

Oiseaux...

vendredi 20 mars 2009

Failure


Une Ville Sans Nom 483
Mise en ligne par YK.2

...Assez - je me dis ça
C'est promis - je me dis
Plus de ces couloirs
Insupportables - coupé
Des autres de leurs outrages
Mon chou tu vas crever
Tu ne dis rien - je veux
Dire pas la moitié de ce
Que - pas la moitié de ce
Dont...Allez du courage !
De ce dont tu souffres
J'imagine que c'est ça -
En longeant ce mur bleu
Délavé comme ta gueule
Les jours de - arrière toute
Mon chou - plus loin c'est
La limite de cette rive - et
Encore plus loin tu sais bien
Tu sais bien qu'il ne faut pas...
Franchir non - marche arrière
Toute mon pote - qui mène
Au front - tu seras foudroyé
Ou te perdre à nouveau...

mercredi 18 mars 2009

From One Day To The Next


...Pour ça on peut se gratter


Ou se pendre - ça dépend


De tellement de choses...


C’est en remontant sur Denver


La rue en voyant ce bloc - avec


Ces marches son poste de garde


Son flic décontracté - que j’ai


Dû refuser et voilà - un oeil


Acide vers le nouveau port -


Vieux et pur réflexe dans un


Océan renversé...Sur la route


Vulgaire accident - l’adresse


Inconnue...Sur l’autel plongé


Dans une moiteur torride - la


Porte lourde comme une faute


Bien trash - ce bruit qui s’étire


Sous le manteau - qui n’a jamais


Eu peur...Et pour cause...Et pour


Le pire...Le voilà recouvert d’


Un linge maculé de ces quotidiens


Terribles...Tu sais les jours...


Dans la fuite ce liquide d’un


Rouge...Ce bon temps puis ce


Virage le cauchemar...Tout ça


Comme d’habitude...Il a son


Passé - trop vite vite fait bien


Fait - il a son passé...Qu’on en


Paye un peu - le regard acide


Vers le port tout neuf les


Premiers à s’y faire - ce jardin


Le bloc le poste le flic...La


Troupe en marche les ordres


Anciens ces nouvelles...Le


Plus clair de son...OK...D’abord


Ce bruit qui s’étire qui porte


Haut et fort - ce putain d’écho


Qui se dresse jusqu’au plafond


Si majestueux - ce bruit est un


Fauve à bout de souffle - à la


Première marche il s’écroule...


Encore un peu de ce liquide


Encore un peu de cet air tout


Puissant - rien de tout ça...


Pas même jusqu’aux parterres


Longtemps foulés par des putes


Des voleurs des victimes des


Innocents des tueurs aussi...


Ou l’entendre...Ca dépend de


Tellement de choses...

mardi 17 mars 2009

Deep Wound


Ce degré de perception


Signe la mort - l’aura


Dessinée dans la brume


Elle-même déchirée - puis


Ecrite - une brèche dans


La ville - je me figure...


Au final le contraire - et


Chaque pierre tente de le


Dire...c’est morbide peut-


Etre c’est le silence plutôt


Que dire...J’ai vu des ombres


Noires se vendre presque nues


Dans la nuit - les chairs éclairées


Par de faibles néons - je me


Suis vu maigrir peu à peu


Perdre la chaleur - renoncer


Puis décrire et chialer dans


Le fond mais jamais dans


La lumière - fouette cocher...


Fonce comme un animal


Ce brouillard de John Fante


A la santé de ces gris - à la


Santé de ces humeurs -


Ennemies portant l’horizon


Comme une impossibilité


Un mur quotidien une armée


Jusqu’aux ruines impatientes -


Espèce de fou dans les vapeurs


Polluées - les Evangiles dans une


Main une bière dans l’autre


Vivre si loin...Et payer les


Balles - une à une - et


Subir les colères - des étals


Des revues des annonces -


La mer d’Iroise les bars et


Ces jeux d’argent - ces jeux


Irréels - j’arrive pas j’arrive


Pas - le parfum de cette peau


Effleurée par...je me souviens


C’était si beau...C’est à Brest


C’est un reflet nourri par des


Remords - désaccordés


Efflanqués d’immeubles in-


Saisissables - toujours décrits


Encore et toujours...qui signent


La...

lundi 16 mars 2009

Daze


Une Ville Sans Nom 479
Mise en ligne par YK.2

Sur une plaque Glasgow
Ville étrangère se
Dresse - après l'occase
Et pourtant ça continue
Comme un trip drôlement
Fatigué - que je dois encaisser
Devantures et couleurs à la
Main - dans la douleur
Tout ce fric sur le chemin
Légères impulsions - qu'ai-
Je encore perdu ? Etouffé
Enterré - dans les cours
Souillées par le temps
Le soleil et la pluie - par
Le temps et par l'âge
Tout ça je le bois je le pisse
Et j'encaisse - des centaines
Des couleurs étrangères
Les jambes suivent avec
L'aide et ces morceaux de
Souvenirs pathétiques et
Sublimes - avec l'aide aussi
D'un choix dangereux - ce
Flot de courrier à son nom
De picole de grands sauts
Cramés comme jamais -
On finit par s'y faire par
Observer en tristesse - en
Douce trouver refuge
Et filer sur Glasgow au
Point du jour - en cavale...

vendredi 13 mars 2009

Ask The Way


De la place l’agitation


S’organise si l’on peut


Dire - reprend du poil


De la bête vers un zéro


Garanti - envoyant sa raison


A la face - mais bon depuis


Que l’aisance m’a broyé


Plus rien ne m’étonne


Je continue vers le centre


Interdit - menaçant ce corps


Des pires - même que j’en


Ai des sueurs froides...


Connaître la fin de tout ça


Ouais...pas maintenant pas


Aujourd’hui - voilà - sinon


On en termine pas vrai...


La file de taxis - la vue des


Ateliers - la pure énergie -


Des fulgurances - les lunettes


Noires des chauffeurs de tax’ -


Les gros cubes qui déboîtent -


Ces robes et ces paroles qui


Dansent avec l’essence - vraiment


Pas possible de s’en passer -


Depuis que l’aisance a volé


En éclats - sur la chaussée


Brillante à côté d’un foutu


Palmier - le corps envoyé


Vers nulle part - des trafics


Qui se pressent...quelque chose


Comme une démarche un


Désordre avant l’effusion


Et la chute - ces rues autour


Voir ces rues turbulentes


Leurs secousses et les visages


Envoyés vers le sol - à cause


Des rayons dévoilant trop


De vérités - pas maintenant


Pas aujourd’hui...mais c’est


Pas toi qui...justement si...


Passons...Devant ce parc


Humide tournant le dos


A l’évidence...

jeudi 12 mars 2009

Change Of Scene


C’est sûr ébranlé par


Ce départ - histoire


Ancienne au milieu de


Cette refondation - de ces


Vues d’architectes - y a pas


A discuter : c’est un autre


Monde - dans lequel circulent


Encore des battes de base-ball


Et tout le nécessaire pour


Planer - mais les lignes


Sont tendues et se perdent


Dans l’espace - d’authentiques


Sculptures - ont pas lésiné sur


L’esthétique - combien sont


Partis...Déclinant à l’envi les


Invitations de ces fils - sont


Comme des chiens sur la


Tombe de leur maître


A l’entrée d’un logement


Déserté - en mode repeat


Seule fonction encore dispo-


Nible avec cet uniforme


Obligatoire...parfois une


Lueur famélique s’empare


Des consciences pour s’


Evanouir...elle en veut


Toujours trop - pas assez


D’oxygène pour prospérer


Et puis sur la nuque pèsent des


Générations de tordus -


Comment c’est possible d’


En arriver là - mélopée mono-


Tone le chant des défunts


Ils n’en voulaient plus


Ne voulaient que ça - les


Gars ont commencé à faire


Le siège - je me rappelle


Fallait les éviter à partir


D’une certaine heure disons


Périlleuse - commençaient


A boire dès l’après-midi alors


Que les vieilles rentraient chez


Elles en éructant - je me souviens


De ces horribles dialogues


Qui finissaient comme des


Torches - enflammant tous


Les départs...

lundi 9 mars 2009

Passengers In Transit


Cette sirène au loin


Une autre envoyée


Dans la nuit métallique


On savait s’en défaire


On pouvait s’en défaire


On n’en faisait rien


Et ces gosses...On savait...


On savait qu’ils étaient


Perdus comme transpercés


Par la nuit - et la faim pour


Certains - c’est comme ça -


Parmi tous ces trucs pénibles


Qu’on pouvait remarquer


Une chose était plus dure


Encore : ces fringues à la


Mode alors qu’ils côtoyaient


De vraies épaves - on aurait


Dit des armures - des armures


Malades et dérisoires - Hé


La peur de mourir comme


Un sac mec ! La sirène


Traverse le pont bleu - ce


Regard envahissant ou


Fuyant posé sur un hôtel


En équilibre au-dessus des


Rails - l’afflux permanent


De ces voyageurs blasés


Qui se mêle aux passages


Irréductibles - mélanges


Explosifs aux abords des


Quais - plus haut en ombres


Découpées les immeubles


Masses inquiétantes et su-


Périeures - ils sont aux anges


On dirait - bien au-dessus des


Fausses natures des reprises


En American Apparel cigarette


Au bec - sortes de signaux


Rougeoyants impossibles à


Différencier dans l’épaisseur


Nocturne - cette déferlante


Crapuleuse comme descendre


A la mine - perfection de l’


Instant descente aux - ce que


Tout le monde et que


Personne

vendredi 6 mars 2009

Helpless Onlooker


S’en remettre après coup


De cette allure comme


Du sable filant - une dette


Et s’efface en personne...


Vraiment l’air épuisé de


Ces retards - résonance


Connerie oubli...qu’importe


Le résultat - cheveux perdus


A fondu et se promène l’air


Triste - plus mince et légère -


L’étrange idée l’attention in-


Certaine sur les choses et les


Gens...sur les choses et les


Gens dans ces nuages de


Terre - c’est que ça travaille -


Et l’amiante neutralisée


Plaques rutilantes étages


Au marteau - à cause de


Ces plans ou la grâce - sais


Plus trop - les tourments


Plus que la rancune alors


Que bon - la rancune ne


Serait pas de trop - mais


On en meurt - on dit ça


Qu’on en crève de la rancoeur


On dit beaucoup de choses...


Surpris très tôt par un flou


Plein de beauté...En vérité


Plein de violence - sale putain


De connard - oh ! Grâce et


Volupté...Les mystères de la ville


Au petit matin ces oiseaux qui


Chantent...des rides douces


Impitoyables se tiennent au


Coin de la rue - dans le


Désarroi qui ressemble au


Couchant - peux bien dire


N’importe quoi - face à la


Vie tout à fait blême et


Dénudée - peux bien faire


N’importe quoi - tout ça ne


Tient plus qu’au secret - un


Truc de pervers comme la


Douleur - en silence - juste


Quelques leurres...Helpless


In the face of his pain...

jeudi 5 mars 2009

Run Riot


Voyant déjà l’issue


Se profiler - de vieux


Endroits avec ce teint


Noir - celui des blessures


Sans raison - les songes


Aux places usurpées -


S’élèvent dans la délivrance


Et périssent pour avoir


Déjà vu l’issue - ce que la


Mort démontre - et blessent


Par passion - comme une


Agression - faut juste savoir


Courir plus vite que son


Ombre...ouais l’hosto tout


Ca - pas se faire déchique-


Ter ni tomber sur - ils


Pourraient se reconnaître


Dans le pire ils vont se


Reconnaître et c’est là


Que les jambes à son


Joli cou en sursis ...Sa


Perte en horizon construit


Et jardins d’exception -


Un type jouant de la


Guitare sous un porche


Belle voix bonne musique -


Des gens avides pour une


Campagne quelconque - ce


Mendiant défoncé - et puis


D’un coup dépeuplée


L’impression que la rue


S’est nourrie de tous ces


Passants - avalés digérés


Ce que la mort...chevelure


Blonde comme réveil


Soudain - d’entre les cieux


Pourris - un cybercafé un


Autre fermé une plainte


Un doigt levé - un bris de


Verre sous la semelle - les


Affaires...How’s business?


De l’art des malades des


Physiques attirants qui


Boivent parlent et mangent


Ce que la mort...et ce teint -


Celui des blessures


Sans raison...

mercredi 4 mars 2009

Squall


Une Ville Sans Nom 462
Mise en ligne par YK.2

...Qui s'engouffre
Comme un dément et
Tourne soulevant des
Rideaux de cette poussière
Urbaine - dans les yeux
Et les bronches - en état
D'ébriété - c'est elle qui
Pousse à la brutalité -
Enveloppant les spotlights
Et toute cette vulgarité d'un
Murmure profond - après l'
Annonce ça représente
Quoi ? Un pauvre corridor
Un crépi usé une fureur
Aveugle - quelques notes de
Piano de la réverb' - et ce
Pauvre diable - à tour de
Rôle dessus décharné
C'est à peu près ça - on
Entend encore paraît-il
L'écho d'une voix qui
S'estompe à l'arrache...

mardi 3 mars 2009

Words About Disease


Semble bien que...


Comment dire ?


Happy-go-lucky


Cette vive insouciance


Quand tout remonte


Que le traitement...


Ce truc spirituel


Electrique transe


Depuis si longtemps


Descendu si bas...


Repris ce poids


Cette mise à venir


A nouveau traverser


Flèche sans plus


Attendre - trop


Attendu resté presque


Immobile - gestes


Compliqués - fatigue


Colère puis fatigue


Enfin l’invisible se


Lève et crève le plafond


Pour se trouver - se


Reconnecter peut-être -


Perdu l’habitude - trop


Près d’une lumière pâle


Se plier souvent en deux


Devenir mauvais - souvent


Inconsolable et repousser


Puis se complaire - flasher


Pour la peur et la peine


Je veux dire les oublier


Ou s’y noyer coupable -


Les disques en boucle


Prendre l’air et la pluie


Parfois en pleine face -


Déclare forfait et cours


Après les séances obligées


Me souviens écouter très


Fort la musique - sûrement


Pour sentir autre chose


Que le mal - provisoire :


Un temps pour la victoire


Rien ne pourra consumer


Même si tout dévore à


L’intérieur - de fortune


Ephémère...

lundi 2 mars 2009

Dangerous Hill


Sous le front envahi


De spectacles muets


Inlassables clôtures


Fin de non-recevoir


Et rumeurs souterraines


Orfèvre en minimum


Et violente dissection -


Amour rédemption - c’est


Difficile chauffé à blanc


Sur ta gueule et la mienne


Une odeur d’invocation


De rejet surprenant voire


D’enfer - tandis que la


Foule travailleuse s’en


Va sur les routes et les


Boulevards - faut bien


Parmi les intouchables


Chercher la nature exacte


Inlassable et solide - y a


Que des pourritures - c’est


Admirable tous ces bourreaux


D’assainir son esprit - pas


De faiblesses de ces larmes


Charitables - même en


Passant devant le temple


Béton - granit - pierre jaune


L’odeur qui s’en dégage


L’odeur de piété...à la


Ramasse et pourtant le


Seul soutien...c’est qu’on


Les voit ces victimes qui


Descendent à tel arrêt - un


Peu funestes et désemparées


Parfois souriantes mais sans


La manière d’une vraie joie


Plutôt pour la forme vous


Voyez - être en phase avec


La nature des choses - avant


Qu’elle ne se décompose vous


Voyez... abyssus abyssum


Invocat...