dimanche 31 août 2008

Jour Des Affres


Ce n’est pas quelqu’un

L’envers de l’angélus

C’est une simple idée

D’où tombent à coups

D’histoires nocturnes

Les matricules - gens


D’Eglise qui se tuent

Ce n’est pas quelqu’un

Que l’on porte - c’est

Un simple trait - un

Putain de cliché - pour-

Quoi ai-je tant donné ?


Pour recevoir ces

Regards de merde

Pour recevoir l’écho

Dérisoire - qu’ils

Aillent d’illusion

En illusion - je vais


Mourir d’épuisement

Je vais courir à perdre

Ce nom - ce cas qui

Me sert de camouflage

Bien dissimulé au

Sein de cette ville


Tant chérie - un jour

De Dieu - tonnerre sur

L’origine : ce quartier

Village de départ

Ce n’est pas quelque

Chose que l’on transmet


Un Teenage Fanclub

Des images qui se gravent

Sur fond de triste constat

Je descends vers un

Lavoir au creux d’une

Vallée - saignée de rage


Quel bel endroit

L’eau claire qui s’écoule

Dans un souffle - main

Trempée dans le froid

J’aurais pu naître ici et

Devenir ce toxicomane


Qu’au fond je suis sans

Une once de regret : auprès

Du lieu - auprès de lui

Auprès d’un bateau qui

Trône sur des cales et boire

Le calice jusqu’à la lie...



mercredi 27 août 2008

We Need Prayers


Light Flare 110
Mise en ligne par YK.2

Merdique tellement
Harmonie - s'abattre
Elle tient debout

Contre douleurs et
Rien à l'horizon

Des grues fines à
L'essence maritime
Et des naissances
Inutiles - la mort
Des immeubles ouverts
Comme des ventres

A l'acharnement dépend
Le populaire du coeur

Les années là - cité
Où je - sinon plus de
Paroles - plus de...

Et de voir la destru
Et de voir l'intrus
En être un - un foutu
Supporter le décri

Tomber dedans - l'
Eternel macchab
Des prières instables

Alléluia
Fuck

mardi 19 août 2008

Time Is Up


Qu’il ne parle plus

De la belle époque

A force de flinguer

Son moral avec tout ce

Qui traîne et ses oreilles

Avec un tas de conneries

Le cauchemar a pris forme :

Y dort plus - toutes les heures

Y s’réveille pour un bruit

Pour un autre - assis dans

Son lit y compte les minutes

Paraît qu’il attend la mort

Tandis que dehors des motards

Font la course des types se

Foutent sur la gueule et puis

Quand même y a des gens

Qui dorment - ceux-là c’est

Les pires - comment qui font ?

Médocs ? Alcool ? Amour ?

La nuit est longue à regarder

Par-dessus ces fragments de

Quiétude - à faire le bilan

Des faces patibulaires vient

Le moment où tu remontes

Trop en arrière où des

Fumerolles s’échappent du

Sol où la mémoire enrobe

A peu près tout ce qui lui

Tombe sous la main

Même l’odeur tenace de la

Weed que fume la voisine du

Dessous n’y résiste pas

Peut-être sa propre face...

Elle a tant changé en quelques

Mois - tout juste - et c’est

Le futur proche qui le réveille

Ainsi - avec la tension il garde

Son âme et ce qu’il a vu

On spécule pas par ici - on

Lobotomise les mémoires

Que l’époque se fasse dessus

A la fin c’est l’idéal - cette belle

Epoque est sur le départ - elle

Suit les autres sous des tas

D’appartements qui brillent

Par leur incohérence - à force

De ne pas choisir les nuits

Deviennent si longues...


lundi 18 août 2008

The Old, Old Story


Une Ville Sans Nom 262
Mise en ligne par YK.2

Maîtrise plus son
Ni sa et encore
Prescrire effacer
Laisser du vide
Et de l'air - tous ces
Rendez-vous pénibles
L'odeur des vêtements
Neufs les cris des gamins
Et des signes publicitaires
Sérieux problèmes avec
Tout ça certains jours
Va et marche et l'épargne
C'est convenable
J'ai rebroussé chemin
Pas la peine puis je suis
Revenu - patience -
Pourtant je n'entends rien
Je ne sens rien et c'est
Angoissant - d'un coup
Je ne suis personne
Série de chiffres de codes
Repaire à gangsters comme
On dit - comme on disait
Maintenant c'est une bonne
Chose - c'est une carrière
Comme une autre - pas vrai ?
Les quartiers qu'on traverse
Avec une putain de paire
De Barleycorn aux pieds
Grain d'orge...on foule
On se raconte une lutte
Qui n'aura pas lieu
Faute d'un combattant
Tout le monde n'est pas
Capable de lutter comme...
Comme personne - Jack ou
John - un jour ça se terminera
Par une sale histoire - surtout
Pas contre - c'est seulement
Que les quartiers tombent
Et se relèvent plus riches
Mais sans...

vendredi 15 août 2008

A Private Individual


Elément sous voltage

La congestion en phase

Volte-face et virage

Dans la métamémoire

Je suis déjà passé

Par là - j’ai déjà vécu

Ça quelque part ailleurs

La condition de l’extérieur :

Ces immeubles anguleux

Ces plans des réseaux

Occupés à longueur de

Temps - comme une

Rocade envahie


Le devenir toujours

Remis - toujours déplacé

Toujours plus vite - je

Touche la trame cristal-

Line - elle échappe à

L’équilibre - ces bruits

Stridents d’usines sont la

Teneur des métropoles

Elle débute à peine

La terreur des good boys

Alors qu’ailleurs on modèle

Vies et rêves solitaires

La condition future


De pluies involontaires

Et d’activités diffuses

Ce bleu semblable aux

Lacs - ce noir au

Crépuscule poli - nuées

De marcheurs comme

Des marques sur le verre

Explorant les modes

L’aura recyclée des maîtres

A penser - gourous à poil

Camés violents et casus

Belli partout - mutations

Révélées - état d’osmose...


Alone



mardi 12 août 2008

Sotto Voce


Retranché dans une

Dépendance - belle prière

Opiacée dans une cour

Intérieure - avec cette

Acrylique au-dessus de lui :

Foulard autour d’un casque

De guerre et des étoiles

En pagaille - des astéries

A la place des yeux par

Réflexion de la lumière

Ou la météore ville sur

Ceux qui pensent encore

Le genre à fouiller

Dans le passé après

L’heure d’affluence

Dans les cartons d’une arrière-

Cour - à la place des clients

L’herbe entre les pavés

Sur laquelle a glissé la grosse

Tache et ses traumatiques

Réflexions - Nice Streets Above...

Des collages et des

Pochoirs et des palettes

De Minute Maid - un truc

En promotion peut-être

Modulations souillures

C’est ici que trépassent

La ferraille et les taches

Les gens y viennent

Pour le fracas pour y

Disparaître ramenés par

Les traumatismes privés

Et le flux des échanges

Vers les sorties vers la

Rampe et son enceinte

Garde-fou dépendance...

No entry - comme un secours

Des renforts chimiques tandis

Que s’achève le jour par

Un slogan intérieur :

No surrender!






vendredi 8 août 2008

Battery Life


Une Ville Sans Nom 243
Mise en ligne par YK.2

A mesure qu'un chant
Rigide s'insinue : derniers
Gestes souples souvenirs
De longues marches
Beuveries arides poudre
Enchantée - par défaut
J'immobilise - décharges
Electriques tempêtes urbaines
Dans un verre - je reconnais
Ce bruit ce corps déstructuré
Signes qui ne trompent
Pas : les tueurs par habitude
Ces buveurs invétérés
Silhouettes immortelles
Sur étiquettes aveugles
Percluses d'anti-douleurs
Il y a une Bible en
Feu une rivière au milieu
Du boulevard - j'aspire
De l'air marin et de l'air
Pollué et des effluves
Céréales - un secret au
Passage hurlant son
Gibberish - dans le
Crâne un air d'Ash
"Get out of control"...

mercredi 6 août 2008

Beggars, Tramps

And Suchlike


Suffoquant à faire

Comme un rejet

Et l’envie - et l’envie

D’appuyer : écran noir

Poubelles histoires

C’est trop - c’est trop hard

Poubelles histoires et

L’envie d’appuyer qui

Perce après coup

Dans les mouvements

Industriels - je ne vaux

Que les subsides amers

Que les coups qui se

Perdent - dans les rues


Disloquées - tout revient

Sur le ring - en faisant

Taire les rages avec

Quelques billets salement

Gagnés - putain putain

D’enculés - et que tout

Devienne critique et

Que tout devienne clair

En faisant taire les

Colères avec quelques

Billets - j’ai fondu comme

L’adresse oubliée

Comme le mal qui me

Ronge - tout revient


Sur le ring : dans ces

Rues pleines de types

De la sorte - aux rejets

Solitaires aux accès

Religieux aux montées

Subversives - comme

Tout est clair à présent

Comme tout est perdu

A présent - des mains

Hurlantes - macadam

Détresse - l’instant

Où tout devient subside

Où tout devient lucide

Un ring - diablement doué


Salement touché...there’s

A smell of burning...

vendredi 1 août 2008

Line Of Sight


Autre chose que

Des larmes - autre

Chose...Un moment

Les larmes ne suffisent

Plus - elles font tapisserie

Elles font décor presque

Tache - la dernière fois

Qu’on a fait ensemble

Rien n’a coulé

Tire-toi peut-être

Et encore - vers le sol

C’était donc la raison

Ce morceau du monde

Avec quel éclat !

Un accès brutal - des rues

Futiles remplies d’assassins

Dont je suis - et la mort

Qui travaille à son dur

Labeur - en chacun

24 heures sur 24

De concert avec la peur

La perte l’image et ce

Premier homme ou cette

Première femme en lutte

Avec le reste - concurrence

Naturelle plus forte que ces

Lourds piliers et ces matières

Façonnées pour durer mais

Qui ont déjà disparu et puis

Vers ce kiosque où jamais personne

Ne joue où le vent s’engouffre

Et porte poussière et feuilles

Sur les vitres alentour :

Tire-toi !