mercredi 30 avril 2008

Flasher


Light Flare 47
Mise en ligne par YK.2

Après la mise à nu
Sec et nerveux il criait
Comme un porc
La race humaine est
Ainsi : indéracinable de
Ses fantômes - même si
On se persuade du contraire
Cette histoire sur la pente
Sonne radicale - sur un vague
Soupçon de rage et de messe
S'ils préfèrent être courtisés
Libre à eux - c'est qu'ils n'en
Valent pas la peine et tu peux
Crier comme un porc : dans un
Atelier à ciel ouvert où se
Raconte le même destin
Le même tremblement
Celui d'une balade hantée
En sourdine...

mardi 29 avril 2008

Tender Spot


Une Ville Sans Nom 105
Mise en ligne par YK.2

Réduit aux expériences
A la grande roulette russe
Cette récréation décrite par
C.B. - tout ça pour écrire des
Poèmes que l'on s'empresse
De qualifier autrement
Parce que la poésie c'est
Pas possible - pas possible
Malgré les risques malgré
L'attente - ce que les rues
Oublient ne fait qu'infuser
Et ça devient des toxiques
"Le dur paysage de fond"
L'esprit passe le pont
Depuis longtemps je n'y passe
Plus - physiquement je veux dire
Depuis le vertige - et ce risque
Majeur qui continue sa course
Alors que je me suis arrêté
Alors que je me suis rangé
Que le clavier frappe sa petite
Mort et ne parle que de la
Grande : un foutu boomerang
Il a tourné à l'angle des piliers
Des coupures sur la pierre et pan
Dans la gueule : tandis que l'U-Boat
Bar ouvre ses portes
Que des voiles blanches prennent
Le large faisant route vers la
Lumière contrariée - un endroit
Sensible : avant qu'il ne s'éclate
En contrebas dans une zone
Parsemée d'épines de barbelés
Et d'entendre dans un envol :
I shall carry on to the end

lundi 28 avril 2008

Get To Grips With Reality


On dirait qu’il

Fait une sorte de

Bilan : il écoute ses

Vieux disques sur une

Platine vinyle

Il boit encore plus

Il tousse et éternue

Comme un furieux

Il me rappelle le vieux

Débris réveillé grâce à

L’EPO ce machin injectable

Qui fait revenir les morts

J’ai dormi près de lui

Passé des nuits à l’écouter

Passé des jours à le regarder


Je me disais le bras recevant

Sa dose d’anti-inflammatoire

Merde c’est donc ça la fin

Et puis il s’est mis à parler

A se tenir presque droit

Il s’est tourné vers moi

Salut j’ai dit - bienvenue

Parmi les vivants - il a

Souri - un drôle de sourire

Quand même un peu crispé

Un peu forcé - je crois qu’il

Etait étonné d’être ici

J’ai compris qu’il avait

Le cerveau grillé j’ai compris

Qu’il avait droit à une


Simple prolongation

Un tour supplémentaire

Et gratuit - j’ai compris

Beaucoup de choses

Qu’il dépose son existence

Dans l’atmosphère

Qu’il crève de trouille et

Préfère ne rien comprendre

Et s’enfermer dans ses

Souvenirs - personne

Ne sait exactement de

Quels souvenirs il s’agit

C’est mieux ainsi - c’est mieux

Parce que la vie passe

Par les veines - elle s’insinue


Intraveineuse et furieuse

Diffuse ses cristaux dans

Le sang - charrie l’absence

L’abîme et l’abandon

Ce n’est rien - la rupture

L’exil la fission - depuis

J’attends l’heure du départ

Je regarde le débris je me dis

AMEN - je plaisante

A peine - d’ailleurs je ne

Plaisante plus - non

L’écran se brouille j’essaie

De tenir bon j’allais dire

De me sauver mais je le

Dis souvent - la dissidence...


Un corps à corps

Où la colère se mélange

Aux larmes


vendredi 25 avril 2008

Offcut 6


Une Ville Sans Nom 65
Mise en ligne par YK.2

Il y a des mots si
Durs à poser que le
Faire revient à se tuer
C'est plus facile de boire
De se jeter sur la ville
Mais un jour il faudra
Bien sauter avec le ciel
Comme l'autre qui fout le
Bordel dans le centre

Wandering Thoughts


Riche du bleu qui irrigue

Le fond de la ville - avec des

Armes - l’amertume et la mer

L’enfer pense-t-on : tu l’as

Devant toi tous les jours

Alors fais pas et marche

Ouais c’est ça : marche

Tu ne gagneras jamais la

Bataille - il y a des mots si

Durs à poser que le faire

Revient à se tuer - c’est plus

Facile de boire de se jeter

Sur la ville : mais un jour il

Faudra bien sauter avec le ciel

Comme l’autre qui fout le bordel

Dans le centre - mais avec des mots

La paix c’est le désespoir le plus

Puissant - et je ne reste jamais

En paix - je ne sais pas ce que

C’est : cet espace tranquille et

Indolore - ça me rassure le bruit

De la mort - un jour je prendrai un

Coup - un sale mauvais coup

Mais je l’aurai vu venir de sa

Fosse - et de loin encore

L’amertume est la mère des tempêtes

L’état limite à l’épreuve de la

Garce - elle grise elle trompe et

Puis elle tue - entre les deux :

La gueule de bois contre les murs

La gueule de bois contre les murs

Sous le porche je l’ai bien vu

Comme je les vois tous - l’arnaque

Tombée de son balcon ou plutôt

De sa terrasse - l’immense et

Terrible escroquerie - pourquoi se

Heurte-t-il avec une telle minutie

Aux gens aux flics ? A tout le monde ?

Le soleil mort nous brûle - on se

Débrouille avec ces brûlures

Moi non plus je ne suis

Pas en paix avec la douceur...



jeudi 24 avril 2008

Life According To...


A good fuck

A good fuck

Marrant comme la

Vie se détache sur un

Fond noir - une bonne

Baise voilà encore

Une belle grossièreté

Pourtant ce n’est que

La pluie illuminant

Enflammant le

Sommeil


De L.A. à Brest

De New York au Ponant

C’est tout l’Occident

Qui pleure et que j’aime

Il tombe chaque soir

Pas loin d’ici - je le vois

De ma fenêtre - dans la

Rade - il s’assoit entre

Un coiffeur (le Men’s Club)

Et une banque sous un

Distributeur de billets


A la descente de son bus

Le blouson froissé et

Démodé - il s’assoit

Presque aussitôt et

Pose les yeux sur les

Passants (toujours le

Manque d’argent)

La vie selon ce type

A quoi ressemble-t-elle ?

A good fuck - a good...

Ainsi les peurs rendent


Grossiers - je continue

Tout droit vers ce jardin

Et puis je passe devant un

Parking souterrain - ça pue

L’essence et l’ancien

Monde - celui qui

S’éveillait dans l’opulence

Et maintenant tu comptes

Combien te reste-t-il dans la

Poche ? L’esquisse du

Manque - elle se profile


Selon l’ombre du type

Au blouson frappé

L.A.


mercredi 23 avril 2008

Offcut 5


Une Ville Sans Nom 99
Mise en ligne par YK.2

On milite contre
Son propre père - ce qui n'a
Rien de très original - et ne jamais
Perdre de vue une chose :
Ce que nous appelons la
Réalité c'est ce que nous
Croyons normal - point barre

Twenty-Four Hour Service


La solution à tous nos

Problèmes - ils se retournent

Contre nous - ils font un signe

Genre tu l’as bien profond

C’est vraiment vulgaire

C’est vraiment vraiment

Vulgaire - mais la folie est

Bien la loi de la majorité

Pas vrai ? Les personnes saines

D’esprit n’écrivent pas des

Trucs comme ça - même si on

Est tous des singes et qu’on vit tous

Dans un trou à rat - certains prennent

Une maxi-dose de danger - ils pensent

Que c’est le nirvana et la liberté

Ils se bourrent de tout ce

Qu’on trouve sur le marché

Acheter vendre - une chasse à

L’humain - où est le 7ème ange ?

Une vitrine - et suivre la piste

Et parfois on se dit qu’on écrit

Vraiment des conneries - pire

Encore : c’est déjà imprimé

Déjà pensé déjà transformé

Il y a cette lutte : on milite contre

Son propre père - ce qui n’a rien

De très original - et ne jamais perdre

De vue une chose : ce que nous

Appelons la réalité c’est ce que

Nous croyons normal - point barre

Si tu ne dépenses rien tu n’existes

Pas - t’es même pas attirant

Comme cet énorme centre

Commercial qui reste ouvert tard

Le soir - je me dis qu’il a tiré des

Gens de la solitude - que peut-on

Faire contre ça ? Faut connaître les

Produits les interactions - la joie au

Moins une fois et puis s’éteindre

Comme une enseigne - tout

Est dans le regard et dans

L’isolement - la solution est une

Plaie - une blessure : par exemple

A la hanche - de toute façon je

N’éclaire que les morts - il

M’arrive de vouloir les prendre

En photo - la nuit - c’est vous

Dire où j’en suis...

Ouvert tard le soir

mardi 22 avril 2008

Mournful Cries


Tu le trouveras près

De la décharge publique

En compagnie de toutes

Les fausses certitudes

Il pourrait te crier dessus

Et hurler : ça décro !

Mais c’est tellement diffi-

Cile de décrocher des

Mensonges et des

Contradictions - des

Contradictions


Finir comme Cassady

Je ne sais pas si c’est le

Top - en fait je sais que c’est

L’horreur - or même

L’horreur ne lui fait plus

Peur - guidé par une étrange

Idée - ce mystère qu’on ne

Peut partager - et par quelques

Tenaces douleurs

Mes illuminations

Ramassées à même


Le sol - tu le trouveras

Il sera encombré de ses

Bandages et de ses phrases

Trouées par une ceinture

La marque sous l’oeil gauche

C’est la boucle - et c’est ici

Qu’elle se termine - il rit

Je n’ai fait qu’un tour

Je n’ai fait qu’un tour

Mais je m’en souviendrai”

Il peine à se tenir debout


Je pars vers l’ouest

Du côté du port de co

L’odeur tenace de cette

Vie cette voix comme

De la terre chargée d’un

Sable blanc - et je le quitte

Comme on quitte une ville

Neuve recouverte de gris

Par le temps - sous le gris

J’ai besoin de me soigner

Moi aussi - et d’oublier



lundi 21 avril 2008

At Dawn


Une Ville Sans Nom 98
Mise en ligne par YK.2

Le discret parfum du
"Je voudrais te voir mort"
N'arrive jamais à destination
Les premières heures
Peut-être - les premières
Heures dans le...enfin
Tu sais dans quoi
Le sort des losers
Qui fit de toi une éternelle
Fin de nuit

Kilomètre 43


C’est sur la route

Au kilomètre 43

Que ça lui est tombé

Dessus - il effleure son

Volant - regarde les outils

De communication qui

L’aident à se déplacer - l’

Ecran et ces routes virtuelles

Le téléphone mains libres

Ceci est ta voiture ceci est

Ta vie - ceci est ton coeur

Tes yeux et tout le reste

Il pense à ce disque

Moi et mon camion

Moi et ma putain

De voiture - la nuit dernière

Il a roulé sans jamais

S’arrêter - prendre le

Temps de se dire :

Le règlement de Dieu

S’est abattu sur ta carcasse

Le jugement a prononcé sa

Lente parole - tu seras sauvé

Tu seras tiré de là : parce que

Le courage parce que d’autres

Fabriquent des bombes à l’

Acide parce que d’autres

Deviennent fous à lier et

Qu’ils choisissent de se barrer

Dans le néant - parce que

D’autres se mettent à picoler

A compter les cachets - dans

Les sous-sols il y a ces matelas

Bouffés par les rats et que pour

Beaucoup la vie ressemble à ça :

Un matelas bouffé par des rats

Les heures bouffées par le bruit

Sous terre - au kilomètre 43 un

Gars sur le bord de la route a dit :

Ne t’en fais pas - ne t’en fais plus

Ça passe toujours avec les premières

Heures...

vendredi 18 avril 2008

Demolition Work


Démolir c’est toujours

Travailler - un soupçon

De poussière sur les meubles

Le téléphone du voisin qui

Sonne et la bouteille de

Bière qui tombe dans les

Etages : le verre se fracasse

Toujours dans le sens

Des éclats - portant les

Fêlures et les morsures

Doit pas faire bon

Traîner dans le couloir


De la pièce en dessous des

Rires - un peu effrayants

Un peu douloureux - des

Rires frileux qu’on sent

Brisés (comme le verre

Tiens) je devine la

Fragilité dressée sur

Des chaussures à talons

Des bleus sur la gueule

J’ai l’impression qu’une

Musique fusionne avec

La transe à peine


Epuisée - la main sur la

Porte du réfrigérateur

Le chat entre les jambes

Qui me regarde pas du tout

Anéanti - et moi je suis

Dressé sur un monde

En hauteur sur des ruines

Sur des fusions tragiques

J’ai soif - j’ai souvent soif

C’est que je lutte contre

La sécheresse lorsque le

Jour résonne


Détruire c’est

Toujours dominer

Les ruines par terre se

Posent des questions...

jeudi 17 avril 2008

Offcut 4


Une Ville Sans Nom 92
Mise en ligne par YK.2

Ses mouvements - semblent
Tombés d'une toile Pop Art
Des images en mouvement
D'une sourde énergie qui franchit
Le cap - devant les autres et
S'envole - tout dire et donc et
Surtout à cracher

Projected Shadow


Relu à l’aube

Des textes : de la merde

Un vrai bordel - il n’y a que

Des insultes pour décrire le

Ressenti de sa trace écrite

Jamais dans la violence

L’incarnation d’un soupir

Le monde alentour

Dans le mouvement qui rôde

L’embrasement des corps

Pauv’ con - ce qui bouge

Doit être fixé dans le

Sauvage et la colère

La bande son d’un rêve

Eveillé - l’aut’ dans son jeans

Et ses Nike qui tousse et celle-

Là qui les seins frémissants

Regarde l’air se décrocher

Frémissent à chacun de

Ses mouvements - semblent

Tombés d’une toile Pop Art

Des images en mouvement

D’une sourde énergie qui franchit

Le cap ce cap le regard détourné

Ne plus le détourner et embrasser

Gratter le trottoir taper dessus

Le cul en mouvement lever son

Cul et VOIR et ENTENDRE

Et DIRE et voir et entendre et

Dire ce qui se passe là devant

A côté : les sons qui frappent

Le lecteur MP3 - et tout ça pour

Quoi ? Pour les récits ceux qui

Dérivent de station en station

Comme une tradition qui se forme

Et qui forme - de la ville s’élance

Tout ça quoi et puis je disparais

Je dis c’est tout - avec un peu de

Chance je trouverai quelque chose

Un truc par là : affiche 4 par 3

Devant les autres et s’envole

Tout dire et donc et surtout à cracher

SE TAIRE et COGNER” avec en plus

La dynamique de l’art abandonné


mercredi 16 avril 2008

Bêtes Noires


C’était devenu une moche

Habitude - cette habitude

D’annuler un tas de choses

Le regard des autres est trop

Pesant - il me transperce il

Me vide de mon sang de ma

Confiance - alors je me contente

De mensonges écoeurants

C’est quand même dingue

D’en être réduit à ça


La collision urbaine qui

Signe les négligences - ces

Matins de séparation et de

Sueurs froides - le lynchage n’est

Plus à la mode mais bon

Depuis toujours je suis pour-

Suivi par une meute - cette

Meute prête à me lyncher

En rase campagne cette cam-

Pagne qui jouxte la ville


C’est-à-dire un espace

Menacé peu à peu grignoté

Par les assauts mortifères des

Entrepôts - mortifères pour les

Animaux sauvages ceux qui me

Parlent - tu vois un peu la chose ?

Un débris supplémentaire à la

Marge que j’ai cueilli comme

Une espèce pas si rare :

La couleur importe peu ou pas


Du tout - toutes ces problématiques

Ethniques butent sur un écueil

Moi je ne vois que des types

Qui n’ont pas compris la marche

De leur monde : où qu’ils soient ils

Sont poursuivis par une meute

La dope l’alcool les médocs

Victimes de quoi ? A dire vrai

J’en sais rien - trop proches sans

Doute de leurs murmures


Du jour naissant au soir

De cendre les idées sous

L’effet d’un vacarme étouffé

Cette bête noire que je

Caresse...

mardi 15 avril 2008

Offcut 3


Une Ville Sans Nom 87
Mise en ligne par YK.2

Je me bourre
La tête de ces marches
No limit - c'est mon univers
Je retrouve la foi et l'itinéraire
En chapelet - bien éloigné
De ce que je possédais
Le terreau doré et tout
Le toutim - feindre la joie
Un si beau jour...La chair
Et le souffle sur la chaise
D'un bar

A Voice Within Me


Aujourd’hui esseulé - seul sur

Le chemin de l’épure - je parcours

A nouveau cette foutue putain de

Ville - j’ai longtemps senti la

Bière et rejeté le sillon pour la

Ferveur - elle me brûle la cervelle

La couleur du ciel d’ici est si intense

Certains jours - certains jours si puissante

Que les raisons de marcher vers

Son coeur...Toujours la plus belle

Leçon : “pardon mais à ton âge

Tu pourrais être le boss de ce

Restaurant” - t’as raison mais veux-tu

Bien me foutre la paix - je me bourre

La tête de ces marches no limit

C’est mon univers - je retrouve la

Foi et l’itinéraire en chapelet

Tu sais ce chemin chaotique vu

De l’extérieur - mais c’est dans

Ma tête que tout se dessine

L’office d’un lieu de culte

Bien éloigné de ce que je

Possédais - le terreau doré

Et tout le toutim - on néglige

Les relents de la malédiction

Qu’ils soient de notre fait ou

D’une armée de chiens galeux

Qui m’ont pris pour un con

Moi je suis sombre - sombre

Et riche de ma défaite - le meilleur

A la prod qui aboie les commandes

A s’en briser la voix - les bâtiments

Mythiques de cette ville sont comme

Des signaux irradiés qui bouillonnent

Sur les traces de mes pas - une peinture

Murale - un mural irlandais

Feindre la joie un si beau jour

Tout rempli de codes couleurs

Tout rempli de mon astre

Les événements critiques...

La chair et le souffle sur la

Chaise d’un bar : je ne cours

Plus aussi vite qu’avant mais

Qu’importe - le délai est si court

Et le chant résonne en dedans

Pour entendre l’instable

Pour entendre l’instable...



lundi 14 avril 2008

I’m Afraid So


Le sacrilège

Je l’ai franchi

Lorsque l’aven

S’est effondré

S’est effondré

La déploration

La sulfureuse dé-

Ploration - la déplo-

Ration - ce chandelier

D’or bien profond

Le sacrilège


Cette frénésie majeure

En ce jour des mortels

Ce jour des mortels

Des sermons pris dans

L’engrenage - celui

Qui n’appartient à

Personne - il n’appartient

A personne de percer les

Secrets - son déclin

Son déclin - merde je

Décline


Pourquoi tant d’aversion ?

Ces inversions - l’oeuvre

A la demande l’extrême

Méfiance : les voyants

Sont au noir - je mords

Les mains qu’on me tend

Qu’on me tend - je le vois

Bien mais je ne peux y

Répondre dans la

Position du gisant j’ai


Choisi cette souffrance

Volontaire ce démon

Gardien qui me mine

Ce démon qui me mine

Ce lieu est terrible

L’enfer de la transition

Bien profonde comme

Un ancien pilier planté

Dans ma conscience

Je l’attends je l’attends

A l’endroit à l’envers


La source cet axe

Une sépulture pleine

De larmes le centre d’un

Imaginaire délivré de

L’idée cardinale :

Le sauveur assassiné

Je me condamne

I’m afraid so

I’m afraid so

Du sang partout jusqu’

Au plafond - en savait-il


Trop ? Le chemin vers

Le fauteuil du diable...

Le démon quotidien

Pardon de t’ignorer

D’ignorer ta beauté

Perdue - on me dit

Que j’en meurs

vendredi 11 avril 2008

Offcut 2


Une Ville Sans Nom 43
Mise en ligne par YK.2

Le cri de guerre du vrai
Fou - au bout du rouleau
On rêve d'évasion - des vols
Pour la passion - je suis
Sûr que c'était nous
Peut-être suis-je dans
Une autre cellule
Je souffle sur ton visage
L'impuissance à empêcher
Le malheur...

Time Tunnel


J’adore respirer cet air

Les dernières informations

Ce tragique fait divers

Le cri de guerre du vrai

Fou - Et ce complexe

Bien connu : au bout du

Rouleau on rêve d’évasion


Les oracles et les prophéties

Refleurissent - la couleur

D’un Dieu - je souffle sur

Ton visage une autre

Couleur - je suis sûr

Que c’était nous - des notes

Des indices - le virus avant


La mutation l’impuissance

A empêcher le malheur

Ce complexe bien connu

A travers le pays l’apocalypse

De Jean les termes obscurs

Avec un étrange accent le

Scénario de l’apocalypse


Les sinistres apparitions

Une attaque au gaz - tu

Etais volontaire tu étais

Volontaire...peut-être

Suis-je dans une autre

Cellule - une autre cellule

Comme les pièces d’un puzzle


Nous nous sommes offerts

Aux drogues à tous les

Calmants tous les calmants

Nous avions la liberté l’air

Pour respirer - j’ai pris une

Assurance le moment pour

Tout vendre - mais c’était

Notre dernière chance


Notre dernière chance...

L’avenir est en panne - nous

Avions la liberté l’air pour

Respirer : je ne sauverai

Personne - personne

Aux origines du virus

Le passé - ce n’est pas ce


Que nous espérions - tu n’étais

Qu’une femme et moi un pauvre

Connard - on croit pouvoir enlever

La grille mais elle est soudée

Ceux qui sont dehors sont aussi

Fous - ces braves gens les images

Insoutenables...je rentre dans un


Fast-food commande un

Hamburger mais la terre

Tremble - la terre tremble

Le triomphe du désespoir

L’insolence et la rébellion

Traînant dans les rues

Avec un sac plastique


A la masse à la masse

Je fais de la divergence

Mentale contre la vie

Impossible mon frère

Quelqu’un à ta hauteur

Qui ne rate - ne rate

Jamais sa cible...jamais


Nous avions la liberté

L’air pour respirer

La dernière fois

Que je l’ai vue elle était

Prostrée plaquée par terre

Je voulais faire un autre

Essai trouver des réponses


Positives mais l’impuissance

A empêcher le malheur

Le produit d’une armée de

Tourments - d’une armée

De tourments...







jeudi 10 avril 2008

Offcut


Light Flare 19
Mise en ligne par YK.2

Dans tes rêves
T'es baisé : toujours
Toujours plus tôt
Qu'on ne le pense
Cash cash cash...

Be Swept Away


Il s’empresse

Dans l’urgent se

Décider - c’est

Important - sauf qu’

Il est toujours

Toujours

Trop lent - petit

Faut te secouer et

Dans le bon

Rythme - le rythme

tu vois c’est la moitié

Du travail - l’animal

Est destiné à errer

Dans l’inquiétude

Abattre des cartes

Boire du whisky

Faire défiler des toiles

L’étude pour un nu -

Le personnage dans un

Cadre - l’étude pour un

Portrait et ses propres essais

Pathétiques et misérables

Un vernis ocre ou lilas

Entre les deux son coeur

Hésite - abattre des cartes

Boire du whisky - ce soir n’est

Qu’un prétexte pour différer

Toujours - toujours différer

Et puis il est trop - plus loin

C’est le ratage - remballe tes

Outils - Dans tes rêves

T’es baisé : toujours - toujours

Plus tôt qu’on ne le pense

Cash cash cash - la carte

Avalée - c’était

Puissant c’était bien

Mais c’était hier

Tu peux chialer

Tu peux taper

Tu peux hurler

C’était hier - bordel

On y va dans la peur

On y va alors que

Tout fonctionne encore

Autour de soi


Moi ce qui me

Plaisait dans la...


mercredi 9 avril 2008

Fall Of Rocks


En remontant sur Fautras

C’est comment l’espérance

De nos vies ? On appelle ça

Une suicide session

Quand le monde arrive

Trop rapidement sur la

Rétine - il arrache la

Voie publique : tu stationnes

Comme un con et dans


Ta tête tu peux rire

Pauvre idiot mais au

Fond du trou tu panses

Et tu craches - tu panses

Et tu craches - c’est la voix

Souterraine elle est nouvelle

A chaque fois elle est neuve

Et elle est seule - bientôt

Le rapport se réduit


A sa plus simple ligne

Des roues des livraisons

Un embouteillage - un air

Très pur et très sec - un air

On the rocks avec des glaçons

Ou en pleine débâcle - une

Vieille femme qui se balance

Sur un rocking-chair derrière

Une fenêtre - l’air se grise


C’est ce qu’on aime

Entendre le quotidien

Qui se balance tranquille

A sa plus simple ligne

Sur la rétine des points

Noirs qui vont et viennent

On perçoit le tout là où

S’écrit le retour au cruel

Le saut qui se prépare


Pas de truquage et dans

L’espace une version ori-

Ginale qui se perd qui s’

Eloigne - pour elle c’est

Terminé - bientôt le socle

Aura chuté dans l’air celui

Qui se grise - on the rocks

Lointaine suicide session

Etes-vous sûrs de vouloir


Quitter ?

mardi 8 avril 2008

Moth-Eaten


City Of Gold 14
Mise en ligne par YK.2

Il dit qu'il tutoie
Les apôtres et que les
Tentatives d'explications
Ne sont pas pour lui
Je vis dans les lumières
La nuit elles me sou-
Tiennent - et son collègue
De clarifier : "elles te soûlent
Plutôt - ouais elles te soûlent"
C'est le côté mystique de la
Chose - des arcs lumineux
La vache ! De vrais arcs
Lumineux et même que je
Scintille pire qu'une enseigne
C'est la déraison qui est la cause
De tout - les mauvais traitements
Dans la rue - la clef de voûte
Pour ça je n'ai plus d'expressions
Elle écrase et elle fausse
Compagnie - depuis j'essaie
De guérir - de guérir pour de
Vrai...mais les lumières quoi
D'où leur vient ce manque ?
Moi je le comble à l'aide des
Winston Blue - ce goût américain
Mais eux ? Même leurs meilleurs
Souvenirs sont douloureux...
"Tu sais quoi ? On imprime
Les esprits - c'est ça qu'on fait
On imprime les esprits - il est
Temps pour toi de t'en aller
Sinon tu vas attraper ce mal
A mon humble avis t'es déjà
Sacrément doué pour l'impression..."

lundi 7 avril 2008

Dusky


Une Ville Sans Nom 80
Mise en ligne par YK.2

Tu n'es qu'une poubelle
Ce n'est pas - non ce n'est
Pas en recouvrant de peinture
Des articles de journaux - la vie et
Cette odeur d'encre ces taches d'
Encre sur les doigts - que tu
Changeras de trottoir...

Just Bin It!


Tu n’es qu’une poubelle

Ce n’est pas - non ce n’est

Pas en recouvrant de peinture

Des articles de journaux - la vie et

Cette odeur d’encre ces taches d’

Encre sur les doigts - que tu

Changeras de trottoir - un

Alignement de bacs comme


Des oeuvres d’art et leurs tags

Des messages des traces des

Couvercles - en les soulevant

C’est la vie intérieure - les paysages

Tout ce qui décore dévore la vie

Bon à jeter bon à mettre à la

Poubelle - qu’avons-nous fait

Pour en arriver là ? Si les sacrifices


Ce qui remplit nos désirs nous

Montre le chemin de la destruc-

Tion - ces pulsions que nous

Avons jetées dans la rage comme

Des objets des papiers parce que

Nous avons compris qu’il

Ne faut pas saisir : ce qui m’intéresse

N’est pas un modèle - pas un modèle


Noir et l’exploration de nos corps

De nos esprits - tu es une femme

Triste - je n’ai pas su le voir

Les faces de la tristesse - Ce Dieu

Qui se cache quelque part en toi

Me parle - je ne peux lui répondre

La relance - la relance déliée de

Nos pleurs - le sombre constat


La noirceur totale - où te caches-tu ?

A qui parles-tu avec cette grâce ?

Celle qui m’écrase celle qui charme

Sous le couvercle nos vies intérieures

Jusqu’au bout de nos appels - de nos appels

Les performances sont bonnes à jeter

Bonnes à jeter - alors je m’échappe

A la recherche - à ta recherche...


What do I do with this?

Poubelle !