lundi 29 décembre 2008

Relieve A Town


Derrière le fracas
"L'unique soutien
Au monde" : minimal
Marginal - des séries
Fantômes - ordinaires
Et limites - des séries
Provocantes - anodines
Et pourtant - discours
Eclairé sur des allures
De scène ouverte - ces
Gueules de gros tas
Ou squelettes - gabarits
Ville d'invention - végé-
Taux à la vente - cadrages
Serrés jusqu'au moment
Fatidique - où les attaches
Se brisent aux heures
De fermeture - profils
Tracés dégaines - putain
Comme c'est limite
Le soutien au monde :
L'unique le seul les
Marges - aux feux trop
Pâles ce monument s'
Etiole devient beau de
Sa brune ossature - derrière
L'attirance glaçante et
Tous à dérober comme la
Peste et cette odeur
De ratage et de mort
Qu'elle porte en
Ceinture d'explosifs
Se tenir à l'écart des
Eclats kamikazes...
Move along please
Move along

vendredi 19 décembre 2008

Inky Black


Dès l’évasion acquise


Encore tradition rêvée


Et puis des prisons des


Prisons - ces tentatives d’


Y voir un message - alors


Que c’est niet peanuts


Alors que c’est un cercle


Fermé - une irruption


Lointaine et dévoreuse


De première fois - ou


Prophète à deux balles


La ruine et c’est tout


Comme le désarroi -


Sur les bords positifs


Alors que c’est non


La partie des eaux


Disparues - en une


Seconde sous des


Fixes - là disparaît


Privation du vrai pour


Un destin fabriqué -


Consternant d’impureté


Mais le pur franchement...


Comme une langue


Refondue dans ces


Fondations relevées


De nuits fluctuantes à


Des comptoirs inaugurés


On tisse on emporte on


Disparaît - de la lumière


Dans le sillage et c’est


Tout - la casse est la


Tombe - toujours re-


Construire plus dense


Plus large et la lumière


La lumière y tombe - de


Ses mots imprégnés


Difficiles d’une vie


D’errance entourée


Il faut sortir par l’exil


Incertain - déposer


Dans ces murs une


Vie sans témoins

jeudi 18 décembre 2008

Open All Night


Light Flare 137
Mise en ligne par YK.2

Ce serait si facile -
Des parkings des
Danses avec la mort
Des gages d'existence
Le nom de ce lieu
Structures défaites
Structures amères
Odeur d'entrée - le
Prochain sur la liste
Des plafonds brûlés
Percés à jour par le
Jeu des ombres - une
Roulette russe - un truc
De trahis - seuls ils sont
Capables - des membres
Sinistres par le groupe
Les cloisons craquent
Le cruel perçant et tout
Le bordel - ce trou au
Milieu - ce serait trop
Simple sans les spectres

mercredi 17 décembre 2008

On The Other Side


Au-delà c’est nature


Jusqu’aux vagues


Interrompues par des


Roches - l’écartement


Soudain des nuages


Laisse voir des villas


Blanches mais plonge


Le reste dans le doute


Et prendre le souffle -


Le souffle qui fut ce


Mécanisme débridé


Tant d’aiguilles et de


Prises et de cibles -


Plus de se croire sorti


D’asphalte - derrière


Sa fumée bleue d’une


Chesterfield - ce paquet


Trop distraitement tendu


Qui donne l’écume - sur


Un lit inconfortable de


Clair-obscur - ce qu’on


Pouvait toucher n’est


Plus - ce trop tard en


Tout lieu - à chaque


Coin de rue blesse et


Désole mais sans regrets


Et s’en échappe ce rythme


Inquiétant - pulsation à


L’aube où ce qu’on


Pensait n’est qu’instant


Fugace - brut et sans reflet -


Extérieur c’est l’accueil


Du vide - échancrures


Brèches entailles trouées


En tout lieu pointillés


Y Songent les mêmes


Citadins - d’insulaires


Sujets ou des types


Planqués - à l’abri des


Douleurs - en entier dans


Les failles - on that side

mardi 16 décembre 2008

In This Extremity


Quiconque au croisement


De la colère de Bloy ne


Revient pas comme il


Est parti - la domestique


Imprononçable du temps :


Indifférent comme des


Fenêtres inhabitées - au


Fond des sombres à


Saisir - la fatigue est


Grande à figer ainsi


Pour noyer la déception -


Des gains à vomir - être


Sur des rails le regard


Insalubre d’un ciel aux


Défauts précieux - sur


De grandes parois il se


Fracasse et grandit la


Cité déjà mercure -


La sensation délavée


De l’espace : à l’extrémité


Plein volume où s’entassent


Des métaux et la vitesse


Et la vitesse...qu’elle fasse


Le travail - embellir -


Emboutir surtout les


Raclures et les autres


Déchets - par ailleurs


Tout est si remarquable


Même dans l’inachevé :


Vieille irlandaise entre


Deux rails - les allées et


Les venues ont le devoir


D’éloigner - d’éloigner


Je ne sais même plus


Quoi - mais d’aligner les


Détours toujours plus


Précis - sonnant la


Charge grise et sur-


Puissante rompue d’


Objectifs pastel - pour


Un feu croyant

lundi 15 décembre 2008

Coldness


Des canons ce jour


Avant : l’oppression


Par ces piliers blancs


Le dos éclairé le


Visage dans l’ombre


Durcissante - tourne


Une musique archaïque


Dans l’écho régulier des


Obstacles - au ras de


La route - percutés par


Les pneus endurcis


A cause du gel


Comme un long


Retard de la nuit -


Des liens trempés dans


Le solide et blanchis


Pour l’hiver : tout se


Paye cash et l’affront


Par ici ne passe pas


Redressement des tôles


Qui craquent sous le zéro


Pas d’autre apparence


Qui pourrait s'accommoder -


Insupportable mémoire -


De l’issue fatale : c’est


A mettre à l’hiver


Celui des pas hésitants


En apparence - inflexibles


Au dessous - et des fils


De fer autour des bras


Comme autour des


Jardins - des hommes


Engourdis à l’unité


Contrainte - défroque


Sociale plus basse


Encore et plus déter-


Minée à tuer les disciples


Emmitouflés - des arbres


De verre - enveloppes


Aux mirages tendus d’


Effets et de bruits - sur


Quel fil - une mine de


Blessures - marche ce


Récif en lignes droites ?


Pris dans le front des


Sévères tournures :


Eternal rest baby!


Eternal rest!

vendredi 12 décembre 2008

Out-Of-Shot


Une Ville Sans Nom 370
Mise en ligne par YK.2

Des protocoles la
Densité du risque l'
Epaisseur des murs
Allumés des urgences -
Au hasard nous vécûmes
De ce cantique - des accords
Pour tenir et qui sait
Revivre avec ce corps -
Ce qui paraît curieux :
Ne plus vivre dans le
Mal - sauf les séquelles
De ces combats face
Aux monstres surchauffés -
Toxique de couleur
Jaune légèrement fluo
Ne pas toucher à mains
Nues ni avaler - sans blague !
Un alibi ce travailleur
Cassé volontaire - dans les
Coursives de la tension
Vous êtes en enfer
Et les souvenirs mani-
Pulés - ce lointain mal-
Entendu : je ne suis pas
Votre ami et ce lieu est
Mort comme le presbytère
Et la chapelle - on verrait
Des grues surmontées de
Drapeaux à la gloire d'
Entreprises - bâtisseur
Destructeur - tout-en-un
Nécessaire de prendre ce
Risque - quant au mieux
On verra : il n'en reste plus
Rien - il n'en reste plus
Rien

jeudi 11 décembre 2008

Side Street


Avec l’aumône d’un


Vieux groupe fantôme -


De la folie si ça se peut -


Sans dec il m’arrive de


Voir trouble sur de bas-


Fonds - intéressante


Comme vision avec


Ce besoin d’oseille


Qui précipite tout le


Monde - c’est de ça


Qu’on parle dans le pur


Et blême matin - surgi


Au coin de l’Europe


Et d’un Saint quelconque


Rivière explosée de


Terre à l’odeur de


Fuel - déviation sous


Le tonnerre et fugitive


Percée d’un soleil


Intense - qui appelle


Au recueillement mais


D’une durable intention


C’est une chose im-


Perceptible sur le visage


Ou bien à la manière


De rivières infimes


Creusées dans la peau


Aux antipodes d’une


Démonstration aux futiles


Conséquences - s’y perdent


Délires et dénis : pris


Dans les phares du


Silence si rare de la


Ville - d’un parvis où


Ce damier menace de


Faire trébucher le


Trouble précieux -


Ou comment se garder


Du chagrin figé dans les


Maux - il est une injection


Et le signe des bas-fonds


On va tenter d’oublier


Cette merde - danse


Merdique pour la peau re-


Prise : cuir de bas étage


Un bleu dans l’esprit...

mardi 9 décembre 2008

Vertigo Attacks


Ca me fait penser


Qu’il faut se magner


Le cul - tout ça va si


Vite et si loin - et cette


Obsession du contrôle :


Brise qui s’anime entre


Les formats et les formes


D’une américaine


Entre-temps l’horizon


Décrié comme trop d’


Escrocs - leurs show-rooms


Et leurs promesses qui


N’engagent et cetera


Et cetera...Dans ces


Natures artificielles c’est


Un peu comme si le


Sommeil n’existait pas


Il balance les effets par-


Dessus bord - la com-


Passion n’y change rien


La bonté non plus : on


Reste avec des choses


Plus fortes que la


Volonté - de la toile


Traversée de part en


Part - purifiée de sa


Connerie exposée aux


Yeux des marcheurs


De plus en plus lookés


Et brusquement la nudité


S’érige en corruption


Déjà la rouille retombe


Sur la blancheur - elles


Sont encore jeunes pour-


Tant ces constructions


Et semblent se satisfaire


De l’instant torrentiel


Celui qui donne plus


De plaisir - death will


Give you more pleasure -


Seul un éternel s’éteint


Ce genre d’illusion...

lundi 8 décembre 2008

Concrete


C’est assez d’être


Ainsi énervé - de


S'abîmer contre des


Tristesses et dans ce


Puits de lumière d’at-


Tendre la fosse - la


Puissante insulte -


Ecrire sa propre


Histoire quel risque


Etrange - l’éclat d’un


Cierge bien droit


Comme une offense


Foudroyante - à brandir


Dans une nuit épaisse


A couper la tempête


Des incrustations ou


La mémoire des reliefs -


Matrice de l’esprit


Nouveau...plus rien


A foutre du temps


Comme teinté dans


La masse - un putain


De bloc ciment


Cogne cogne !


Tes mains vont


Saigner - son mal-


Heur est partout - à


Ne pas suivre - seule-


Ment à pleurer aux


Seuils composites :


Un ton coupé des yeux


Revenus - et des squares


Au béton bientôt coloré


Il sera revenant - pièce


Unique alumineuse


Aux cheveux - il y


A ce partage de l’usure


Les inventaires qui


Tuent et ce pigment


D’alcool - une pierre


Liquide

vendredi 5 décembre 2008

Devotion To Duty


Victorieux le ciel


Plein de sans mesure


A l’extrême - profond


Et prodige - un black


Power sa brume tenace


Dans tes rêves - lueurs


Jetées lueurs phobiques


Mordues d’océan d’une


Mer intérieure - d’orange


Et de jaune - de longues


Vagues amplifiées au


Sommet surpassent


Les corps - de vrais


Mortels de faux miracles


Un éclair avec des tours


Et des pièges - des salles


Up-to-date où viennent


Se coucher forêts internes


Aussitôt sa victoire amère


Choisit une ouverture en


Grande version - si triomphe


De merde : le péché


D’une pierre lancée


Sur un quai - pour l’


L’angoisse ayant son


Compte illimité - ce


Découvert sur la mer


Même si le chant des


Moteurs même si les


Cris hantés et nocturnes


De toutes agglomérations


Détournent des flots froids


Et aveugles - ne pourra jamais


Reprendre le jour à sa


Guise - impossible -


Une vraie messe au


Vin blanc - que le diable


Emporte les demeurés


Fervent minuit habitué


Des sons pathologiques


A l’acropole au-dessus sur


Un cours - victorieux du


Repos - cette gueule de


Grotesque secret...

mercredi 3 décembre 2008

City Ticking Over


Une Ville Sans Nom 372
Mise en ligne par YK.2

C'est un démon numé-
Rique que tu tiens entre
Tes mains - une sorte de
Revolver chargé à bloc
Puissance de feu phéno-
Mène - qui fait fléchir
Et réfléchir mais jamais
Reculer pour toujours
On se relève - on décide :
Je m'enfuis à porter le
Deuil depuis si longtemps
Que de poussières et décré-
Pitude respirées subies !
Il y a beaucoup d'amour
Dans la détestation
Comme un crash désarmé
Il consume - j'ai bien
Remarqué le type qui se
Balance sur la fenêtre
En saillie - bow-window
Sorti de terre plus moderne
Encore - si cela est encore
Possible - mais ce moder-
Nisme ne les retient pas
Tous sur le rebord de la
Ville - il y a les places
Et leurs habitants qui
Boivent et parient sur tout
Et n'importe quoi - il y
A des gens comme nous
Perdus dans la musique
Toujours à deux doigts
De tourner court - tant
De miroirs et de faces
Où se lisent l'élégance
Foulée par ce temps
Le brutal virage dont
On ne sait rien dont on
Sait presque tout

mardi 2 décembre 2008

Evil Eye


Voilà comme on


Devient ce que l’on


A toujours moqué :


Question de climat


Ca tombe - une averse


Même pas soudaine -


Plutôt question d’une


Absence - même si


Les vivants provoquent


Parfois ce rejet de


L’existence et que l’on


Retarde en craignant -


Ridicule d’une outrance


De sentiments négatifs -


Barbarie sophistiquée


Cette histoire de vie


Tournant à l’hystérie


Et qui donne des fois


Envie de fuir - toute


Cette mort sur du noir


C’est pour vivre malgré


Le malheur qui s’abat -


Rien d’autre - ça suffit


Semble-t-il pour attraper


Le mauvais oeil :


Fall on evil days...

lundi 24 novembre 2008

Hard Fact


De ces mois


Chairs ouvertes


Et piqué de


Partout - jamais


Ne reviendront -


Aurait pu debout


Et valide - au lieu d’


Un feu intérieur - au


Présent monstrueux


Endure supplice


Qui éternise - et


Déroge ténèbres


Avec l’énergie brute


D’une bataille entre


Gangs - comme un


Film de Ferrara


Une heure irradiée


Face aux retours sur


Des corridors de lumière


C’est là qu’on s’altère


C’est là qu’on funèbre


Tout cet espace - vaste


Eclairé artificiel -


Putain comme les


Mains peuvent souffrir


Sur la gueule : c’est rien


Que dalle - du bonheur


Ennemi d’un futur


Too much time for the...


Un emblème une figure


Trop massive pour l’


Attente - encore à


Griller des cigarettes


Fatale histoire - une


Improbable et trop


Jeune ville pour de


Trop jeunes frissons


En guerre contre le


Vent - d’une trêve


Qui arraisonne ce


Triste pouvoir - un


Adieu posthume et


Ces virus - bel héritage


Valant bien des


Grâces...

vendredi 21 novembre 2008

Anathema


Une Ville Sans Nom 360
Mise en ligne par YK.2

Un autre cachet
Genre de nuit sur
Un balcon fermé
Où sentir l'éloge
Du zéro - peut-être
Moins - dehors c'est
La fin garantie sans
La chaleur limite et
Cette peau de chat
Qui passe contrariée
File-moi de la bouffe
Va me chercher une
Bière - et les deux
Observent enfin le
Zéro pointé - tout
Ce qui brille - et silence
Même une ambulance
De mauvaise humeur
Elle passe très vite
Et discrète - nos réveils
Sans l'épaule - famélique
En haut d'une affiche
Clignote puis reste
C'est pour une marque
De whisky - la paix
Comme anesthésie
Autour d'un bloc -
Erigé et qui s'enfonce
Pour revenir un jour
Nouveau - alliance de
Couleurs douces et
Violentes - sainte
Dépouille tenant dans
Ses bras ce qui pourrait
Etre le profit de l'aurore
J'entends : à la vôtre
Le Grant's à l'affiche
Rivière dorée des actes
Violents - ainsi
Soit-il

jeudi 20 novembre 2008

Run Their Course


Voire d’un exode


Suivant son cours


Ressemble à l’image


D’une fosse - qui s’étend


Face à lui - stay white


Egarée sur une montagne


De granit - mangée au


Sud - sauvage au nord


En couches d’immeubles


Et veines bitume - dans la


Dernière - dans la dernière


Il s’en détourne - cette fine


Rayure - poudre d’automobiles


Sur un pont bleu - étincelle


Puis s’éteint - à l’image


Du regard clinique sur


La masse inaccessible inter-


Minable taillée dans ce


Béton toujours repensé


Sur des entrailles blessées


Front de l’ouest à l’


Arrêt technique - îles


Sauvages microclimat -


Très faible et tué par


Sa propre agression


La première - la première


Tuée par les eaux troubles


Fendues par ces navires


Géants - marins confinés


Interdits de la circulation


Frénétique - de soins


Continus par les mains


Franchement ivres


Je revois la fille partir


Avec quatre ou cinq


Indonésiens - éperons


Modernes besoins uni-


Versels dans les ports


Appui de l’argentée


Alors que la maladie


Suit son cours...

mercredi 19 novembre 2008

He’s Past Help


Comme il se peut


Que je sois déjà en


Retard - là j’avoue


Que je suis d’une


Façon - mec tu coules


Tu coules - si solide


Et rien - remarque ça


Fait longtemps - long-


Temps qu’il dévisage et


Bon - un moment on


Fatigue on s’endort


Dans la différence


On s’épuise à traquer


Des types dans la - on


Finit par frôler un truc


De SDF - des mois et


Des mois - toutes les nuits


Merde - toutes les nuits


Qu’est-ce que j’ai foutu ?


Le meilleur de la déglingue


Seuls résistent anti-corps


Comprendre des corps


Refusant de s’offrir à


Quiconque - à personne -


T’es froid comme ton


Frigo couvert de listes


Tout ça s’éradique mais


Dans quelle direction ?


Ca ne tient plus que par


Un fil - illustre con -


Beau camaïeu nocturne


Qui s’adonne de la rue


Aux pires destins que la


Plupart n’imaginent même


Pas - peut-être que ça


Remplira l’intervalle :


Trajet dangereux promis


Si solide et rien...


Reste la compassion


Mains jointes de blanc


Vêtues - mains jointes de


Noires pensées - super


Urbain grillé de tous ces


Corps - des pénitents -


De tous ces raides ces


Piqués ces clients pour


L’erreur - il est perdu


Elle s’épuise je mords


La cendre

lundi 17 novembre 2008

Death In Paradise




Récit d’avant


Ces rides aux coins


D’une bouche -


Gestes étranges qui


Surprennent au détour


Limpide - et d’un seul


Lugubre horizon un


Brin létal et d’un seul


Lugubre horizon un rien


Létal - engageant la


Morgue et rompant ce


Pacte affolé pathétique


On se retrouvera si Dieu


Le veut - si Dieu le veut


Et le vent attachant du


Jour au lendemain une


Aube incertaine - à laquelle


Certains s’étranglent


Et s’éreintent - rousses


Et feutrées sur des lignes


Empruntées jonchées de


Feuilles : aux arbres nus


On se repère - c’est un


Fond nouveau et des


Allers-retours muni de


Prescriptions - incessants


Transports à travers l’


Intemporelle - idole des


Soumissions apparentes


A des tas de choses trouvées


Cà et là - comme ces rafales


Qui réveillent les morts


Et tuent les vivants


C’est ce qu’on avale


De quoi fouetter les sangs


Pourris et s’attendre


Au meurtrier - la sale pute


Elle a frappé dans le dos


Les poumons le coeur


Le terme à raquer et


Vite encore - la sale


Pute : en orbite périphé-


Rique par ce manque d’


Ivresse - les feuilles qui


Chantent sous les chaussures


Vers la défaillance apoca-


Lyptique - comme elle


Etait prévisible...

vendredi 14 novembre 2008

Fast-Moving


Une Ville Sans Nom 351
Mise en ligne par YK.2

Nous avions bu
A l'écart dans un
Jardin suspendu -
Une tombe reconvertie
Dans les loisirs -
Nous avions bu
De sinistres bières
Et ça par un temps
D'étoiles - la beauté
Après les pertes -
Cette partie qui res-
Semble à tout sauf à
Une agréable journée
C'est qu'elle est dure
Et salée et qu'elle se
Révolte - c'est qu'elle
Montre les dents et
Qu'elle creuse les yeux
Nous avions bu sa
Flamme qui flottait
Au-dessus - de nos vies
Suspendues à ces
Monstres - le deuil
A venir de ces cuites
Quand on joue avec des
Sauvages des repris des
Bars - à la porte et le
Bleu dans les yeux
En route vers mémoire
Electrifiée - un verdict
Permanent ou contre la
Durée - surtout surtout
Ne jamais tenir pour
Tenir : la chute avant
Nous avions bu ce
Temps et ses temples
Ce rapport en échange
Un monde vécu par les
Sens - détruit par leur
Perte - se blinder et
Partir - I fear so

jeudi 13 novembre 2008

Escapee


Le territoire qui


Vient sur lui - encore


Que fondre est plus


Exact - son origine


Contrôlée - c’est un anti-


Rêve - n’a de la mort


Que le nom où fleurit


Surface et couleurs


Celles qui larmes


Opportunes - au-dessus


Des injections : fulminent


Comme il faut - c’est pas


Grave juste dramatique


Un fait exprès qui sert de


Poing - d’alarme déchirant


Légère et lumineuse


Couverture de givre


Sous laquelle resplendit


Brest - alchimie commune


Jamais rompue - c’est triste


A dire mais n'atteint pas


Le coeur des rues sous


Le froid - au point des


Griffes plantées dans


La peau - ce qui oblige


Au foutage de gueule


A ces musiques douces


Et perverses - insidieuses


Comme un nerd et


Des marchandages dans


Le noir - quelque chose


S’est - on dirait - envolé


Des liens entre les villages


Qui font ce tout - sublime


Evasion sur place - he never


Came back - quand il aurait


Pu - personne n’a cessé d’y


Voir son propre - en langage


De rue ça donne : putain


De fuite - parti dans la fumée


Radieuse et tranchante


Perçant l’écorce refabriquée


Brique par brique - et


S’évapore fluide...

mercredi 12 novembre 2008

Irregular Breathing


Surpris par une


Morte-saison - des


Problèmes de mobilité


Et de tous côtés senteur


De reproches - noyée


Dans l’ivresse du strass


N’importe quoi - noyée


Dans les sons comme


Un mur - et contempler


L’ampleur - l’ampleur du


Danger - de la cime


A l’arrêt - courir n’est


Plus possible - de la


Cime au passé devenu


L’instrument - n’importe


Quoi - pollutions variées


Comme ce terrain cet


Abri défoncé à bonne


Vitesse - infusée vers


La nuit - cavale cavale


Puis l’obstacle - le recul


Inconnu - tous les nerfs


Ont souffert - puis l’arrêt


Chronique dans le mur


Avec ce nord végétal


Approchant - des limites


Autorisées - l’écho


Douloureux d’une chienne


Existence tenue en


Laisse par la douleur


Une ordure démoniaque


Jetée à la face de la


Blanche - ou la perfection


De se propager muni d’


Un diagnostic et de tous


Côtés répandre saturation


La somme d’un choc


Le silence de l’après


Essence pour essence


Quelque part retourné


Dans l’attente d’un secours


Mon Dieu ! Quel accident


Dans la chair citée - dévastée


Par l’impie - l’invasion du


Mal chronique et la pente


Damnée d’une prière acide


A la face d’aucun répit :


Décharges synthétiques de


Tous les côtés...

mardi 11 novembre 2008

In A Rush


Une Ville Sans Nom 355
Mise en ligne par YK.2

D'autres quittent
Et se nomment Désert
La pluie compense
Et rétrécit mon Sta-Prest
Paraît qu'on n'a pas fini
De flotter au vent inter-
National - à l'angle de
L'Atlantique - hôtel
Délavé par le soleil
Un physique démonté
Le goût des franges et
Du coeur de l'Europe
Ou l'arc maritime - un
Vol pour Berlin ou ce
Squat à cent mètres
Pour du rush et des
Meurtres symboliques
Et de rouiller de l'eau
Chimique - le port
Sillonné de creux et d'
Ornières pourries - le
Flanc restauré et pressé
D'en finir - revoir
Son désert océanique

lundi 10 novembre 2008

Lack Of Understanding


Au guide - mauvais


Conseil - inspiré


Des offres promises


Que folie soit vendue


A des milliers - sous les


Ponts protégés par des


Renforts - que faire


Pour convaincre et


Vaincre comme ce gars


Qui dit qu’il adore les


Passages à tabac - filmer


Des trucs et faire régner


Un ordre de masse


Après - après on se tire


La peur inspirée au


Milieu du sommeil


Général - rêveur si


Peu encore : c’est que les


Mouvements deviennent


Frileux et rebelles -


Comme après un passage


A tabac - une autre se


Présente - même musique :


Pur produit acharné dur


Au mal et tout - dans cette


Pierre qui sert de ville


Eteinte illuminée selon


Des courants et des


Colères - elle ce qu’elle


Aime est à peine compré-


Hensible : disons que


C’est dans la veine de


Ce recommencement


Eternel - à valeur illégale


Et charge à vide - ce


Pouls défaillant qui


Soulève la peau des


Trottoirs et compile


Chèrement tant de corps


A travers les mondes -


Même chaleur ressentie


Dans la cruauté des sorts


Même ankylose trop


Jeune affrontée - et


Pour ternir les charmes


Surmenés des injures -


Par des chemins qu’on


Paye cash...

vendredi 7 novembre 2008

Twilight


Ce n’est pas une


Demande - c’est un


Besoin - a dead


Machine a dead


Machine - et défile


Cohorte violente


As you wish - as


You wish - mais ce


Rai de lumière est


Déjà trop mince


Pour éclairer la


Rade - il ne lèche


Qu’un lambeau de


Terre - mouillé de


Remords et de faux


A quoi répondre


Sinon par ce Worried


Man Blues - la version


Industrielle qui frappe


Comme un sourd


Cantique métropole


Réparé pour rien :


Exactement selon des


Voeux foudroyés


Mais rien à branler


C’est la joie martelée


Could you shift?


Could you shift?


De la route de la scène


Genre de place par défaut


C’est confus et très franc


C’est vague et très libre :


Nuageux par endroits


Encombré puis aspiré


Par un vent mécanique


Voilà tout est décrit -


Indémêlable comme voulu


Ciel filandreux pour


Hiver dernier qui tourne


A - sa - perte


Si j’échappe au


Crépuscule - ce vide


A remplir - pour des


Rives écrasantes


Qu’elles dévorent


Dommages bâtis taillés


A la pointe - du diable -


Après c’est la part


Des ombres

jeudi 6 novembre 2008

Stark Realism


Oh Shit!


Odeurs qui


Persistent long-


Temps dans les


Sinus - chaos interne


Couché visage funé-


Raire ou bien - en


Tenaille - des “ferme


Ta gueule” égorgés


Au mieux d’une forme


A ce réveil tragique


Ce qu’il faut de cou-


Rage et de coeur et de


Peste - ce qu’il ne faut


Pas aussi par exemple :


Trop réfléchir - pas bon


Ca - l’odeur de la guerre


Séquelles - abri souterrain


A grands coups de pioches


Et de plaques forgées


Tunnel passage sous


Ville somptuaire - à


Croire aux mines - des


Bombes - petites - qui ex-


Plosent - partout - on


Dépense des forces utiles


A l’arme blanche - au soir


Fendu d’un sourire méchant


Foutu pour de bon - oh


Shit! C’est qui ? C’est qui ?


Un autre - le même - en


Zombie - l’odeur super-


Pose aux couleurs des


Nuances - éclairs lucides


Mots insensés - ou bien


Là mais conscient donc


Plus douloureux - donc


Ennui et le feu à nouveau


Et pas de mots qui puissent


De l’extrait - nous y sommes


De l’extrait de ce qu’il - de


L’oubli impossible avec


La blessure d’un départ


Dans l’indignité...Shit!

mercredi 5 novembre 2008

Rockfall


Une Ville Sans Nom 348
Mise en ligne par YK.2

Descente à la grande
Avenue - c'est une
Surprise d'y croiser
Du monde - un monde
Des êtres en version
Automatique - de si
Carbone saturé - à cause
Ou grâce aux déviations
On parle d'un siècle alors
Qu'à la cime y a la fièvre
Intermittente - se couche et
Pourtant - la mer qui commence
Où se mirent les passants
Se signant et criant :
God is love - God is love
Ce qui obsède de pauvres
Manifestations de vie
Il arrache branchements
En disant merde à l'intérieur
Ceux de la grâce ont des
Larmes métallisées - ceux-
Là seront bénis - ces monstres
En circulation pourront
Rouler - trop vite - sur
Des épaves au service des
Grands - de l'infini - mais
Seront détruits avant d'
Atteindre la rue où ce
Bookstore prospère à côté
De restaurants japonais italiens
Et de ce gars qui dit "il vous
En prie" - et plus loin on
Chemine aux falaises
Urbaines - vertiges du saut
Putain comme la soif
Est brûlante - une brise
Underground - rockstore
Rockstore - tellement
Belle qu'on ne sait prier
Que démons et les roches
Les plus dures - au sein de
L'électrique - bleu ciel city
Je déplore sur des concerts
Perdus et je ne sais plus
Respirer sans - no dreams
Sans la descente aux...

mardi 4 novembre 2008

As Matters Stand


Les cieux - à vous -


Où sont expédiés et


Rechignent les enfoirés


A la brume des fuites


Au bord des tempes des


Organes - officiels et


Charlatans - d’un retour


A l’autre - de l’argent


Liquide des billets


De la thune qui stoppent


Les connards et leurres


En deçà on attend on


Guette la formule - mais


Laquelle ? Un si mal fini


Comme une news - a sad


Piece of news - lancée


Dans l’espace surgi d’une


Fenêtre - là où résident


Les futurs - survivent les


Ouvrages - dans la glace


Nécrose et compagnie -


Avec cette nudité anormale


Elle est pas choisie


Imposée comme un bien


Entre des rayons - des


Conserves - tout au fond


La cave - entre les deux


Le froid des armoires -


Et l’ombre la jeunesse


L’intention de nuir qui


Affecte le net reflet sur


De grandes vitres - venant


Morbide bien que non


Parfois est plus vivant


Le cruel - si pureté s’an-


Nonce à telle heure - ça


Sonnera - je répondrai


Pour ne plus revoir et


Vers un quartier choisi


Endormir une absence

lundi 3 novembre 2008

Post-Operative Shock


Une justice des


Accidents - irréfléchis -


Pas de ces sentiments


Faciles qui tiennent


Comme mensonges


Disent ou pas - se taisent


Jamais et réclament ou


S’enfoncent - tout à


L’heure encore on


Sentait que - elle est


Enfin avant de - sale


Nuit - bat trop vite


Mais finalement pas


Tout de suite - sale


Nuit - à quel point


Satisfaction se pare


Comme vieille ville


D’un décor trop - on


Va jouir - tandis que -


Dans l’ultra - la moderne


Robe d’acier robe de fer


Et volonté si légère


Mais si dure : elle déchire


Sereine et pourtant


Remue-ménage et


Murmure assourdis-


Sant - brusques tarés


Subitement apparaissent


Et se jettent sur - avec


Des couteaux ce genre


D’outils mieux que


Beaucoup d’autres - pour


Avancer - ils se considèrent


C’est désolant - ça fout


Le bordel - les gens prennent


Peur - sale nuit - avec cette


Tension qui danse - le


Stress - obligé - augmente


Mais c’est l’habitude ça


Le stress - comme un vieil


Ami - à l’ancienne OLD


SCHOOL - quand les


Appareils soudain éclairent


Un horizon - parce que le


Truc est sur une colline


Qui regarde toute la


Souffrance contenue -


Faute d’un visible choc

vendredi 31 octobre 2008

Shed Blood


Une Ville Sans Nom 334
Mise en ligne par YK.2

Qu'on se donne en
Pâture - sur un calme
Artificiel - en rappel à
L'ordre - des mois
Comme ça c'était
L'horreur - pour avoir
Une certaine idée - certaine
Et mieux encore : on pense
Highland Park - de suite
Les dégâts sautent au
Visage - pas seulement
Des trucs moches - drôles
Et pitoyables - dramatiques
En un seul - c'est arrivé si
Souvent : par un cyclope
Phénix - modèle cuivré
D'entrevoir une - furtive
Entrée - ce qu'il et qui n'
Existait pas - ce qu'il
Ne pouvait et puis merde
Autant suivre les canalisa-
Tions - coeur ouvert - dans
Cette artère en cours
Même vétuste elle irriguait
Les mecs sont écoeurés :
Quand tout sera - quand
Sera fini et bien eux - eux
Seront morts - c'est ainsi
Et tout ce qui sortira à
Présent sera marqué de
La violence - ne pas ce
Qui se trame - quelque part
Donne le sens - gravement
Morphine addict - sans
Arrêt - fonce fonce
Et fonce dans la jeune
Et brave - rongée par
L'angoisse - n'est-ce-pas
Superbe ? Ce climat rénove
Baise aussi - ça arrive
It's no mortal use - c'est
A fond - les décombres
Au milieu de la : macules
Sur fond d'état transfert
Ou le prix du sang - ce
Qu'il faut verser pour
S'autoriser à poursuivre

jeudi 30 octobre 2008

He Wants A Cold Beer




Différent selon des


Progrès - son coupable


Et charnel avenir : cloué


Sur motif d’un vert


Pâle - c’est très clair


Un peu trop - à ce rire


Demoiselle payée pour ça


Détourne amer mais bon


Qu’ils sauvent mâchoire


Si altérée - juste pour


Ce rire qui part dans le


Vide - pauvre et l’occident


Qu’il faudrait mais bon


Elle est agréable à voir


Ce n’est qu’un et puis les


Autres - les autres aussi


S’agit de les - de les sauver


Vent debout comme on dit


C’est ridicule - ridicule


On va dire que ça mérite


Une bière - je la bois pour


Lui - enfin façon de boire


Et de voir - et comme je l’


Avais la ville est si - si belle


Et si blanche - vrai qu’elle


Est agréable mais distante


Aussi - un peu gênée sans


Doute - je comprends ça


Je comprends plein de choses


Referme en quittant Bellevue


Mon numérique - ce poids


Qui écrase au niveau de ma


De mon silence - et remplir


Les blancs d’un compte


A rebours - cheveux contre


Vitre - s’en aller - c’est ça


Partir c’est possible même


En fixant des façades un


Jeu massacre - je garde


Quelque chose d’avant


Même si depuis c’est


Déjà - je comprends elle


Est distante - je comprends


Ca - j’arrête pas d’en prendre


Et tout ce corps...

mercredi 29 octobre 2008

The Worst

Je n’ai jamais le

Geste - le geste

Attendu - c’est-à-


Dire ce rêve un peu


Faux - un peu


Faux et troublé


A frôler la caricature


Comme des langues


Se mélangent pour faire


Genre et s’y teintent d’


Epouvante mais c’est bien


C’est faux - délicieux


Remarquable - bien


Et s’y perdent et l’audace


Du faut-voir-comme


S’éteint là pour d’un


Coup - pas deux un seul -


Devenir à douter de soi


Des autres de tout


Les clubs sont là pour


Ca - pour se dire qu’on


Aimerait essayer mais


Que non on peut pas


C’est trop laid la


Lumière aujourd’hui


Passe pas - I’m over


The worst - I’m over


The worst - mais non


C’est ce qu’on croit -


Toujours - suffit de


Sortir à minuit - on voit


Bien que non - des dingues


Parmi les saints des crapules


Des flics en patrouille


Suffit d’un rien : hématome


Sur bras et quoi ? On trébuche


Dans le presque - d’un coup


Ne reste que promesse de


Noir - qui siffle et s’enroule


Comme parole aux épines


On recule et voilà encore


Ce décor éclairage bleu


Qui force le jeu - ce peu


D’un jour - pour des rues


Précaires - épouvante


Remarquable - et quoi ?


Son pire ennemi...




mardi 28 octobre 2008

Seamy Side Of Life



Comment les apparences


Violemment se battent


L’intensité du réel


Du con ! Pauvre inva-


Lide qui se ment diffus


Et les souvenirs - sorti


Du rang vers cette heure


A l’intersection respirant la


Fin - sur un fond de ciel


Ce jour de Brest si clair


A la musique limpide


Comme un chant Texas


Et des fantômes en veux-tu


En voilà - le goût du


Construit à la hache pour


Nourrir les fantasmes


Ca force bien le dépit


Toutes ces portes de la


Ville passée - au milieu


D’une mort invisible


Il respire ? Tu parles...


Moi je vois des espaces


Qui perforent et m’arrachent


C’est ainsi que j’aime


L’immense - il écrase


Sa gueule de néant


Sur des fractures si


Belles pour assainir


L’air du monde - au port :


L’ouverture d’un large


Contre ces protections


Etouffantes - d’une extrême


Rapace - le regret à


L’attache nouvelle - le


Long d’une palissade


Liberté - peut-être suis-je


Trop défait ou trop de la


Ville - à bout de l’ancien


Y a sûrement un truc de


Ce style - genre d’excès :


Ailleurs c’est vieux et ça


Refuse - alors que perfuse


L’envie du large - être


La vitesse comme on


Effondre les défenses...

lundi 27 octobre 2008

Voyage Out


Une Ville Sans Nom 327
Mise en ligne par YK.2

On court après
L'amorce - cette
Amorce légendaire
Qui allume partout des
Vies - tailladées au
Coeur des masses
Electro-cités - par le
Sommeil de l'ange
Exécuteur - le centre
D'une alcôve morte
Et enterrée - ici
Ouvre les yeux sur
Les tares l'âge physio
Toutes ces taches
Dégrade au nom du père
Du fils et du saint-esprit
Capturé - pris dans ces filets
Tendus sur des tours
Vides que le vent résiste
De la pluie du soleil
Derniers feux et l'âge
On y est - en plein
A se couper net
Et cendres - entre toute
Prostitution - sera
Comme ce vent qui
De ses ailes enveloppe
Le crime - un adultère
A nos plaies : c'est un
Emprunt Osée - le retour
Est si...Il s'annonce dans
La corruption - comme
Une pègre de l'esprit
Toutes ces agressions
Disparaissent peu - elles
S'immolent infidèles
Pour ça qu'on amorce
Légende bouteille...

vendredi 24 octobre 2008

Words Fail Me



Eternise pour quoi faire ?


Entendre le bruit de la vie


Et juste ça c’est cruel


Le don innocent et aussi


L’intérêt bien senti


Berceuse chimique à


La couleur ennemie


Un jackpot d’enfer


On y gagne la paix


Et l’espoir - pouah !


Ca m’rappelle ces pourries


D’ordures - des sacs-poubelle


Remplis de viandes périmées


Trimballés par kilos


Même que le sang y coulait


Du plastique - une montagne


En putréfaction - tout un


Local à ras bord de cette


Merde avariée - le patron


Celui qu’avait cette Audi


Toutes options était


Content du travail - c’est


Bien continue qu’il disait


Putain...Le don de la santé


Y a pas plus dingue comme


Volonté d’en finir avec le


Bruit - ça coule en rouge


Et puis tu coules à pic


Pour un air stérile - hélas !


Encore baisé par l’angélique


N’empêche à présent j’


Connais l’odeur de la viande


Qui pourrit - alors la panique


Très peu pour moi - je suis


De la viande dans un Levi’s


Mais j’ai quand même mal


De voir ça - ce don empoisonné


Pour des lèvres en sursis


Oh ! Terrible et triste relique


Par un jour naissant - solitude


Blême et désarmée










jeudi 23 octobre 2008

North-Facing

Bloc détaché avec

Ce cool propre au

Temps fumeux


On voit tout blanc


Comme un voile


Machin un peu confus


A rendre plus calme


L’impression de flotter


Doucement - malgré


Soi dans une amère


Potion sédative


Pas même un peu


Alcoolisée - que dalle


De la flotte ouatée


Un truc de parfumerie


Vendu au prix de l’or


Pour la peau - et se


Dire que derrière se


Cache ce qu’on fuit


Avec le seul regret


De ne pouvoir se


Botter le cul - l’est trop


Tard - la jambe peut


Plus monter si haut -


A l’échange de quelques


Insultes un solide récif


Humain condamné au


Silence - et moi par


La même occasion


Ouvre grand la bouche


Mon garçon et crève !


C’est de l’or comme du


Mercure - tout ici est


Métal et contamine


Ca en dit long sur la


Suite - ce blanc qui


S’installe entre les lieux


C’est le début de la chute


My hands are cold...













mercredi 22 octobre 2008

Kinematic

Longtemps cet endroit

A plongé sur l’étendue

Et je pense à ce qu’il

Y a d’azur - sorte de

Récompense pour ces

Rues nouvelles - terrains

Pour mystiques en béton

Armé - ouais - des pâles

Et des maigres


Non loin d’une pointe

Offerte à l’éternité

Plantée là - entre deux

Lignes une rapide une

Lente - perdue dans la

Circulation - qui sont

De foutus objets presque

Rien en fait - avec un

Je-ne-sais-quoi


D’attirant dans l’

Inertie alors que ça

Roule et que les éclats

N’ont pas le temps

D’atteindre ces vitres

Là-bas - des tas et

Des tas de choses ont

Déjà disparu et pire

Que tout sont en train


De partir - je voudrais

Retenir ce qui reste

Alors que moi-même

Je me délite avec au

Visage un regard d’

Eternelle désolation

On appelle ça le

Mouvement du départ

Comme une main dans


Une autre qui s’en va

Encore unies pourtant

Jadis - le passé explose

Au détour d’un virage

Tunnel et pont bleu

Retenir ce qui part

Il y a toujours celle

En vie - déjà vaste et

Transparente mais si vite



mardi 21 octobre 2008

Phantom

Port City


C’est lucidité


Ce monde qui se


Perd dans le tiers


Et sans l’espoir


Pour les changements


C’est juste agonie


Qui se perpétue


Comme bouffée et


Recrachée - bon sang


Et sans l’espoir pour


Les aveugles - à ce diable


D’ami qui s’estime dans


Le gin - jamais ailleurs


Plein comme un


Ou fin de semaine


Tu vois quand tout


Le monde est à bloc


Sur la route ailleurs


Les trottoirs bondés


A l’ego malade - vient


Sur moi et dit comme ça :


On peut dire que tout


Va mal” - t’as raison


Et je regarde vers le haut


Le très haut comme toujours


Dans ce cas - défaillances


Qui se multiplient dans


La période - c’est pas


Joli ce grain dans l'

Espace d’une fiction


Ou le salut de l’univers


Urbain - bref ce lieu


Qui s’habille en dur


Super cher - des marques


Et tout - ce qui meurt


Pas - qu’on se fourre


Et qu’on répète et puis


Voilà tout - de l’uranie


A ce gris total - est-il


Vrai que l’on s’adonne


A vous filer la vue


Etrange sur la mer ?