vendredi 31 août 2007

Save Our Souls


Sauvez nos âmes de la réalité

Des fines analyses et des anomalies

Qui se lisent dans le sang

Elles valent mieux que ça


Du front biologique monte un

Mauvais trip jaune et maussade

Une bande-son intemporelle

Dans un lecteur miniature


Ecouteurs blancs pour une

Promenade aussi touchante

Qu’oppressante dans Philophobia

Joggeurs chiens en laisse


Comme poussés par le jet-stream

Sillonnent les allées botaniques

Entre les étangs et les falaises

D’une vallée dans la ville


Sauvez nos âmes comme

Ces plantes menacées d’extinction

Sauvez-les qu’on en parle plus

De ces analyses conservatoires


J’ai beau marcher de l’Armorique

Jusqu’à la Chine en traversant

L’Australie et l’Amérique

L’intoxication s’époumone


Dans l’inner space des chiffres

Etranges les reflets de la moire

Respire le bon air du Stang-Alar !

L’air pur courant la planète


Contenue dans une vallée

Entre des lèvres de goudron

Creusée par une rivière qui court

En cascade et torrent


Sauvez nos âmes des remous

Des analyses qui s’éteignent

Comme une espèce menacée

Extinct in the wild...


mercredi 29 août 2007

Come To Nothing


Et alors ? Est-ce si grave à la fin ?

Ne pas aboutir ne pas vouloir

Advienne que pourra dans le meilleur

Des mondes pourris des jardins merveilleux

Whatever may come dans le Transsibérien

C’était hier c’était hier un autre monde


Un autre monde derrière les rideaux

Celui qui a le visage couvert de cendres

Ou l’élégance pastel mordant dans le ciel

Sur les rideaux l’ombre du balcon

Ici-bas dans l’autre monde

I wouldn’t do it for all the world


Je ne le ferai jamais pour rien

Au monde de se retirer dans un corps

Séide sans cervelle à la chair puante

Stinking flesh fixant le soleil de trop

Près d’un amas pastel ramas de

Bureaux d’hôtels d’édifices de maisons


Dans ce train fantôme à fond la caisse

Give up the ghost give up the ghost

Semble s’imposer d’abord et très vite

Et puis non ! Rendre l’âme trop facile

Je n’abandonnerai jamais la partie

L’horizon qui assaille la coulée urbaine


La régression progresse comme une

Maladie contagieuse elle reprend connaissance

Dans les gares vidées de leurs voyageurs

Par défaut pour une destination centrale

Dans un nulle part qui s’éteint peu à peu

Avec les traces de la massive attack


Au sommet de l’attente je ne sauterai pas

Pas encore atop of waiting il est trop tôt

J’aime cette vue blanche et pastel qui

Se recouvre de cendres à la tombée

Ou de fauves radicaux qui trimballent

Un je-ne-sais-quoi de rassurant...


Que la mort s’en suive

Ou qu’elle recule dans un trou bleu

I wouldn’t do it for all the world


lundi 27 août 2007

Chauffer dans le noir



Sur les boulevards les scooters se crashent

Les voitures se retournent près des zones bleues

Des tonneaux et le calme qui rêve en couleurs

On envoie du gros bleu du gros rouge qui tache

T’es à Brest mon garçon pas sur la grande bleue !


Cosmique et bruitiste pour conduire la nuit

Dans cette ville qui tourne aux grammes

Sont les adjectifs adéquats comme des

Additifs dans le carburant de l’or noir

Enrichi par les refus de priorité de s’épancher


Sur les reproches les trucs qu’on a sabotés

Avant d’avoir touché les heures bleues

Et de flamber les feux pour une image totale

Un violon yiddish qui accumule les requêtes

Au final ce qui demeure une lamentation


N’est pas si rare c’est même trop fréquent

De ça les cadrages serrés les balayages

Panoramiques sur le travail de la ville

La ville qui tonne dans le rétroviseur se fout

Elle défile file se dévide au fil des néons


Et sonne toutes les heures en silence

Parce qu’il fait nuit parce que c’est la nuit

Et qu’à cette heure les cloches se taisent

Et qu’à cette heure on roule bien trop vite

Sur les routes des plaques tournantes en fait


Un moment les couleurs débordent comme

Sur la palette d’un peintre un fichu mélange

Oh Mon Dieu ! Oh My God ! chialerait Eugène

Qui va devoir nettoyer les trottoirs ? Et les murs ?

Ton violon efface tout c’est un miracle cet instrument


Sur le noir des touches et des traits qui se battent

Avec tous les angles toutes les galères au sens propre

Comme au sens figuré de Saint Martin à Recouvrance

Des lieux abusifs parfois vicieux pour ceux qui le veulent

On le veut souvent on le voudrait sur le pont ça fait :


Tchac ! Tchac ! Tchac ! Tous les vingt mètres

vendredi 24 août 2007

Death-Trap


A l’aube de la tournée générale

Nous manquons juste d’une

Couverture taillée dans une nuit

De mercure


Une de ces étoffes

Jetée sur un corps renversé

Par un rendez-vous toujours

Trop tardif


Il en a de la chance

Pour lui plus besoin de faire

Du feu violet ces choses

Qui éclatent et durent peu


Le vert et le sec par tous

Les moyens y compris les

Moins recommandables

Dans une optique moisie


La mort à bout de bras

Connectée par des fils

Aux traditions et sur

Les vieilles Républiques


Elles vont apprendre

A manger du pain rouge

Vendu dans les faubourgs

Périphériques et taudis


Ce pain gorgé du sang

De toutes vos victimes

Vous marchez dessus

A fouler le futur la foule se perd


Il n’existe plus si ça se trouve

Nous sommes quelques-uns

A penser qu’au fond c’est

Une bonne nouvelle


Très peu de mercure dans l’érudition

Vapeurs et sels dommageables

Sont nos efforts navrés

Vous allez perdre du terrain...


mercredi 22 août 2007

Fucking Hell !



Le club est chaud

Chaud bouillant carrément

Mon sang est froid

Les poings sur les hanches

Les salopes les salopes

Je remue un peu Hop là !

Elles me niquent grave


C’est quoi ce langage ?

Incantation dévastation

Guitare basse batterie

Voilà ce que c’est

Une carcasse qui s’efforce

De surmonter les déceptions

Les murs sont moites


Tu vas bouger oui ?

Ferrailler avec le rock

Avec ce physique tendu

Vers la violence bien obligé

Sinon je fais comment ?

Me cloîtrer c’est pas mal

Si le Velvet m’accompagne


Leur musique et leurs produits

Je vous le dis sur tous les tons

Vont devenir mes seuls outils

Pour sculpter cette langue

Assis comme un con

Derrière ma vieille machine

Qui s’appelle Démon


Je crois bien que je me suis fait avoir

Je crois bien que je me suis fait baiser

I think I’ve fucked up the bend

I really got fucked over on that one

Yeah ! Yeah ! Yeah !


mardi 21 août 2007

So Sorry


Je le vois qui souffre

Je le vois et je pleure

A l’intérieur

Pas en surface les joues

Sauvées des eaux


Dans ces moments-là

Je me signe et je veux

Je voudrais qu’il meurt

Une idée affreuse

Comment ?


J’écoute Daniel Darc

J’attends qu’elle saigne

L’idée impensable

Contenant du sable brûlant

Arc-bouté sur la ville


Fatras surmonté d’une

Flèche d’une croix

D’un méchant présage

Quelque chose de trash

Ça finira mal


C’est pour tout le monde

Pareil non ?

Mais pour toi l’averse

Est trop proche maintenant

Elle m’éclabousse déjà


Signe avant-coureur

D’une dégringolade dans

La peste brune aux étoiles

J’ai honte de moi

L’altération


On s’imagine pouvoir

L’éviter mais non

Quelle idée dégueulasse !

Elle plane et puis elle

Vous ceinture


On est pas des anges

A la limite des anges déchus

lundi 20 août 2007

Alcools Forts


La présence et l’absence façonnant

Des heures fragmentées

Une vie défragmentée par les alcools forts

Des heures défonces

Derrière les rideaux en velours

Dans les toilettes fragments blancs


Welcome to...Dans quelle direction ?

Une boîte en fer-blanc à l’intérieur

De l’effet immédiat sur la cuvette

En plastique vert

Je vomis dans un lac minuscule

Dégage si tu es dégoûté


Le dégoût dans ta race

Je vais beaucoup mieux grâce à

Ma boîte en fer-blanc qui fait un clic

Et un clac très sec tout en nerfs

Le lac se renouvelle

D’un geste simple et chimique


Fous le camp de mon champ

De vision plutôt déformé à présent

Bienvenue...Si tu oses

Venir me juger avec tes

Yeux propres sans paillettes

Alors que les miens sont ailleurs


De la nuit je descends tu piges ?

En ligne directe les arrêts dans tes rêves

Les stations je les saute comme

De vulgaires retards Basta !

Les événements on les

Crée de toutes pièces


Et le voyage commence ici

Dans la peau la miséricorde

Ta surprise ta crainte

Le passavant on s’en passe

Les contrôles ? Quels contrôles ?

Tu les remballes dans ton pantalon


Les coeurs balancent !

Les coeurs balancent !


vendredi 17 août 2007

A Demon For Work


De retour ils sont de retour les démons

Ils m’avaient quitté les mains pleines de lumière

Battant les pauvres rides le désir de froisser le ciel

Avides de nuits affreuses de crimes odieux

Que le destin les crève tous

Les premiers mots qu’ils ont prononcés

Assis sur les marches des Halles Saint Louis

Archanges noir de suie et rouge vif

Les couleurs de la guerre

Ils vont la boire jusqu’à la lie

Ont-ils ajouté en supplément gratuit

Pour leur plaire je pourrai m’occuper du calice

L’enfoncer bien profond dans la gorge des escrocs


Ils ne l’auront plus jamais nouée

Au réveil au coucher à l’arraché

Ce soir nous allons envahir leurs maisons

Disloquer leurs appartements leurs hôtels particuliers

Qu’ils soient riches ou pauvres chanceux ou malheureux

En cadence ils y passeront tous jusqu’au bout

Ils endureront notre calvaire cette peine Antifer

Qui remonte aux premiers temps de notre existence

Ces longues trajectoires au nord du Havre

Les raffineries illuminées et les fumées blanches

S’élevant afin de polluer la nuit

Nous irons prendre les femmes en ferons des call-girls

Les hommes par-dessus le Plateau des Capucins


Ils seront emportés par le courant comme des chats

Enfermés dans une toile de jute gonflée par l’eau saumâtre

Et nous danserons dans la pollution atmosphérique

Nous nous soûlerons de leurs vins ravageurs

Piqués par les larmes les rayons d’une lumière

Trop épaisse du miel s’écoulant par les fenêtres

Certains se réfugieront dans une Eglise

La plus grande la plus haute la plus belle de la ville

Les idiots ignorent que c’est notre nid

Notre foyer éternel dont nous sortons à notre guise

Pour nous emparer des esprits meurtris par l’usage

Que nous convertissons à notre folle austérité

A la fin ils s’oublient ils deviennent nous


Have one’s own way

Get under way

Loin des chemins balisés

jeudi 16 août 2007

Mémoire Flash



Les rues commerçantes peuvent encaisser les coups

Et rendent la monnaie dans toutes les langues

Les jours d’affluence elles semblent hystériques

Autant dire mortes as good as dead

Dans toutes les langues polychromes

Les cartes contre des tenues les saintes écritures


Dans les vitrines tant d’apparences agréables

De potentiels sensuels cuir et coton s’embrassent

What’s the good of running ? Sans Converse aux pieds

Dans toutes les langues...Moi qui rêve d’une jolie langue

Jeune et rose avant de rejoindre le cimetière

Ouvert même les jours fériés


Doucement l’heure de la fermeture approche

Les trains de marchandises ralentissent

Dans un bel adieu provisoire le coucher du soleil

Artificiel presque aussi troublant que l’autre

Se contemple comme tout le monde

Dans les miroirs biseautés qui aggravent mon cas


Ils déteignent sur les sols des couleurs insignes

Qui vident leur sac avec les enseignes harassées

Suis-je en train de perdre ma langue ou de la chercher ?

Cela ne sert à rien d’en vouloir à la foule polyglotte

It’s no good... Pour toujours pour de bon

For ever for good on s’est quittés dans cette foule


Aujourd’hui pour un mot je t’ai perdue

J’avoue ne plus me souvenir lequel un mot c’est tout

Qui a dû sortir de ma bouche aiguisé comme une serpe

Et te blesser presque à mort ou brusquement te décevoir

Les miroirs brisés du verre pilé partout sous tes pieds

Jeté à ton visage malgré moi je ne sais plus


Depuis j’arpente les rues commerçantes

Fredonnant avec les minutes grises un air transi

Une chanson prise dans les glaces d’un désaccord échoué

Sur une banquise festonnée de guirlandes franchisées

Bordures étranges aux lettres vivantes

Dont je ne comprends plus ni le sens ni la langue




mardi 14 août 2007

I Am Infected



J’ai besoin d’aller là-bas j’en ai besoin

Là-bas c’est énorme un océan éraillé

Des rails auprès des îles après le vide

Sinon l’infortune qui plane au-dessus de l’image

Les fortunes de mer mon cul enveloppé

Dans un Levi’s râpé de partout

I don’t care I don’t care


J’ai besoin de concentration j’en ai besoin

Tout entière sur la ville et son accent cockney

Dans un pub sur le port une pièce de viande

Une Coreff deux Coreff trois Coreff

Une pièce saignante on dirait une scène

Sortie de mon imagination tordue

I couldn’t care less I couldn’t care less


J’ai besoin de temps j’en ai besoin

Même si le temps est un fumier d’usurier

Plus les années passent plus elles sont chères

Un mauvais moment offert à la tempête se levant

Sous mes fenêtres du blanc que du blanc à bouffer

Combien de cargos à la peine saisis par l’usure ?

I don’t care for him I don’t care for him


J’ai besoin de lui pourtant j’en ai besoin

De ce double un meurtrier en fuite

Qui fait des trous béants dans mon jeans

Je ressemble à un lépreux une bière à la main

Quelques pièces en poche pour le prochain pub

Un cuitard pris dans la torture un simple prélude

I don’t care I don’t care


Puisque je ne bois pas que du Gin

Mais toutes ces images qui passent à une vitesse

Pas naturelle on dirait qu’elles sont ivres

Survolant les périples les périphrases

Je suis avec elles et nous sommes malmenés

Dans la méforme on l’a bien cherchée

I couldn’t care less I couldn’t care less...

lundi 13 août 2007

Morphia



Et pour le baptême du sang on se morphine

La perfusion change de bras et de vie

Tous ces vols sont des dons administrés

Des manuscrits portant de nouveaux textes

Les anciens grattés à l’acide méconique

Sont injectés au coeur de la chair en intraveineuse

La peau s’hématome sous la blouse blanche

Elle s’ardoise lentement elle cède à Berlin

Avant de récolter un contrôle judiciaire


Et pour se terminer on échange nos douleurs

Dans le blafard la récolte des blâmes

La pâle satisfaction de plus en plus terne

Ça vaut de la prison ferme des mois retirés

De la circulation des tableaux de service

Le service des fins de vie les destins black-out

Des années intrépides puis indéchiffrables

La charge devenue si lourde si lourde

Qu’elle a rencontré l’inculpation


L’aide-soignante s’estompe avec le sacrement

La sanctification des lits sous morphine

Elle s’estompe et se palimpseste

Nouveau texte nouvelle veine la sienne

Une clôture autour d’elle autour d’eux

Des palis si nombreux qu’ils se volent

D’abord incognito mais les barrières s’affinent

Et laissent passer le tribunal correctionnel

La justice et son âme pure un produit non coupé


D’une pureté suspecte un jugement assaini

Les pensées dans la perf’ les mois infiltrés

Par un métalloïde que la lumière énerve

L’éthique allant sur les brisées du réel

Se briser sur les regards de l’abstraction

Donne-moi ton mal j’en ferai un scandale

Un putain de scandale des pages et des pages

Aussi pointues que les pieux d’une clôture

Qu’une grosse de tribunal ne démolira jamais


Under a cloud

In the cloud

A woman clouded with tears

Des attendus couverts de nuages

vendredi 10 août 2007

Play Havoc



Où qu’il aille à l’ombre d’une chevelure blonde

Il se brûle aux filaments électriques

Le passage du courant s’étire et crépite

Dans les colonnes sèches les locaux techniques

Dont les portes sont défoncées à la hache

Au huitième étage


Il connaît les rudiments les principes actifs

Ce qu’il convient de faire sur un corps parfait

Les notions qu’on lui certifie élémentaires

Il pense à d’autres yeux qui se sont posés sur lui

Entre deux étages avec conscience détournés

A la tombée d’une nuit


Un corps à poudre polyvalente désespérément inerte

La goupille de sécurité la poignet de percussion

Se refusent aux fondus-enchaînés

Des plans morcelés sur la hache en crise

En quête d’une fermeture définitive

D’un seuil jaune et bleu sculpté d’enceintes


Au milieu d’un palier citadelle une main infatigable

Qui se presse avec au bout des doigts

Un manche stérile creusant un quotidien de violence

Trop de quoi ? D’alcool ? De médicaments ?

Trop de menaces et d’ombres à cet étage

Entre le septième et le neuvième


Y a pas de quoi fuir gagner le large la ligne marginale

L’étage qui va au drame comme un navire en avarie

L’homme qui frappe au hasard dans le ciment va au naufrage

A chaque coup une étoile dans la peinture grasse

Encore une empreinte au crédit des astres

Quoi ? C’est pas une belle histoire ?


Des boys exaspérés au huitième étage

Le frottement des corps dans un décor cheap

A loyer modéré la chute des reins n’a plus la même douceur

Elle a l’empreinte d’une hache dans le fond d’un mouillage

La marque d’une danse invisible sur un palier ouvert

Convoquant l’homme qui n’a qu’une idée en tête : Destroy !


jeudi 9 août 2007

At Full Blast


Marchons marchons à toute allure

Dans le brouillard nous les trouverons

Et dans le crachin nous les pendrons

A un mât de glace tout en haut

On les verra de loin par temps net

De la faîte des immeubles

Au sommet des collines autour de la ville


De la musique concrète à la pendaison

De la musique industrielle à leurs oreilles

Leur vie ne sera plus qu’un acouphène

Les rendre sourds c’est un fameux service

Qu’on leur rendra haut et fort

Pour ce qu’ils font de ce qu’ils entendent

Un acouphène Pan Sonic pour tous !


Ces porcs ne savent plus que la glace fond au soleil

Et ils m’accusent moi d’être trop froid ?

Je cours les rues un chien noir à mes côtés

Black Dog Blast First ! Un chien une rafale !

A plein rendement nous travaillons

La bête et moi à démolir leurs espoirs

To blast their hopes faire sauter foudroyer


Blast up s’enflammer dans le brouillard

Qu’il devienne un jet de vapeur

Blast of steam avant de lancer une rocket

Blast of missile le souffle d’une explosion

L’avenir ressemble à un haut fourneau

Dans lequel nous les plongerons en riant

D’avoir trop pleuré rions noir m’aboie mon chien


Les mâts de glace auront fondu

Ils mourront à terre dans la chaleur des carcasses

Fumerolles et geysers dans un fumeux concert

Mon chien : n’oublie jamais ces images

Bientôt la dépouille de la ville t’appartiendra

Elle sera partie en fumée dans un flamboiement

Blaze of jewels blaze of anger


Tu pourras te promener partout

Dans les éclats et t’emporter à loisir

Blaze with anger...Partir avec les restes

mardi 7 août 2007

Bastard Poem (Remixed)


Il y aura des couleurs et des formes

Des couleurs des formes et des ruptures

Des nuages d’insectes dans le jour moite

Quand couchés dans l’herbe chaude et solitaire

Nous verrons le demi-cachet de trop ou pas


Celui qui s’infiltrera si loin dans les pensées

Qu’elles se confondront avec des insectes

Les nuages se mettront à parler

Logiquement ils seront mauvais et acerbes

Ils n’ont pas besoin de nous” qu’ils diront


Sous des tonnes de décibels

Ils seront enterrés comme des ordures publicitaires

Avec leurs divertissements financés par les banques

La culture physique elle n’a pas besoin de moi

L’insecte dans ma tête tournoie “Crame-la” qu’il crie


Il est rentré si loin qu’il voyage impunément

Toujours entouré d’un halo de mystère

Une lampe halogène peut-être ?

Contenant un corps entier le mien sans doute

Dans la saturation et la compression


La désertion forcément des terrains de sport

Le refuge dans les filtres les cuts les remixes

Ils n’achètent qu’une enveloppe vide

L’esprit est depuis longtemps dans une canette

De boisson énergétique dans un joli caillou transparent


Un cachet pour dissiper les dieux en short

Ces culs terreux qui s’apprêtent à envahir les postes

Les écoles les ministères les villes éclatées

Les mobiles le mobilier urbain les spots

Avec leurs chéquiers et leurs dopants ils n’achètent rien


Un cachet pour remplir le rien qui détruit tout

Pour qu’au minimum les BPM s’écrasent sur l’ovale

L’esprit dans l’énergie la vraie dans l’euphorie la vraie

Dans l’apathie choisie le retrait volontaire

Le libre arbitre bordel ! A mort l’arbitre !


A MORT ! FUCK AND FIGHT ! (Again)

lundi 6 août 2007

Noir Animal - Un délire nocturne


Jusqu’à quand vais-je pouvoir taper comme un sourd ?

Cogner et garder le silence comme un autre

Cette main contre n’importe quoi

Un mur une planche en bois une porte en fer


Le jour je lutte contre les bruits de fond

La nuit je bute le silence je suis pourtant si fatigué

Parfois je cherche la sortie de secours

La porte surmontée d’un EXIT lumineux


Mais d’où vient ce bruit ? Ce bruit blanc

Qui vire au noir animal le bestial voisinage

D’où vient ce goût de kérosène dans ma bouche ?

Un méchant goût de combustible une huile de pierre


Dans la gorge une salive hydrocarbure vil reliquat

D’un proche qui tombe dans la contraction

Les portes coupe-feu toujours dans l’étincelant

Le transitoire le pressant l’évacuation la méfiance


Autant d’états lamentables que je broie

D’une main qui n’est plus qu’une contusion

Dans ta gueule ou ailleurs comme tu veux

Du moment qu’elle atterrit quelque part sur quelque chose


Tant pis pour les articulations le cartilage

Les charnières physiques improvisées ou planifiées

Tant pis pour les habitants tiraillés des noms sur du marbre

Phalanges segments enrôlés dans l’infanterie


Je vais te passer par la fenêtre te passer par la fenêtre

Ce n’était pas un vol planifié le saut de l’ange en quelque sorte

Sur ta face j’aurais pu tomber ce jour-là j’aurais pu

Depuis la peur m’habille de cernes et de fléaux


Dans le saut la délivrance vous vous souvenez ?

Je monte le volume pour couvrir le bruit du vent

Le souffle comme un zip et le choc sur le sol

Un sol zircon tellement dur tellement dur


A part monter le son je ne vois pas

Je ne vois pas ce que je peux faire d’autre

A part monter le son monter le son qu’il meuble la pièce

Et retourner le palindrome dans un sens puis dans l’autre